Premier décembre : ultra-violence... de
policiers
Une vidéo circule sur les réseaux
montrant le long tabassage d'un homme par un groupe casqué des forces dites
« de l'ordre », dans une rue de Paris lors de la manifestation des
gilets jaunes samedi 1er décembre, et lui portent de nombreux coups de matraque
et de pieds. La victime, simple passant a dû se faire opérer de l'oeil et porte
plainte.
Mais ce
même samedi soir ce sont essentiellement les images d'un policier frappé par un
groupe de gilets jaunes que les chaînes de grande audience passaient et
repassaient pour illustrer ce qu'elles qualifiaient de déchaînement d'une
extrême violence des manifestants. Et devant les députés le ministre de
l'Intérieur Castaner dénonçait une « volonté de tuer nos forces de
l'ordre » chez les manifestants.
Mais ni
lui, ni les médias aux ordres ne pourront cacher leur volonté de travestir la
réalité pour dénigrer la révolte.
Macron chouchoute les CRS
Il n'est pas vrai que Macron ne
fasse rien pour le pouvoir d'achat : en déjeunant avec des CRS, il leur a
promis une prime exceptionnelle. Les forces de « l'ordre », CRS,
gendarmes mobiles, etc. vont donc voir leur pouvoir d'achat rehaussé !
Macron ne
manque pas une occasion de leur rendre hommage, mais il s'est bien gardé
d'évoquer les victimes de la police : ni cette vieille dame de Marseille
décédée après avoir reçu une grenade lacrymogène alors qu'elle fermait ses
volets, ni ce manifestant toulousain entre la vie et la mort suite à un tir de
flash-ball en plein tête.
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