En grève : Total peut payer !
La
raffinerie Total de Feyzin
Depuis
mercredi soir 21, la grande majorité des travailleurs postés de la raffinerie
sont en grève. Les installations sont toutes au minimum technique et les
livraisons d’essence se font au compte-gouttes avec les quelques non-grévistes.
C’est la
CGT qui a appelé à faire grève mercredi et jeudi pour appuyer les négociations
salariales annuelles de la branche Pétrole jeudi 22 novembre, lors desquelles
le patronat veut modifier la convention collective pour pouvoir s’attaquer à
des primes. D’autres raffineries Total sont en grève, à La Mède, Grandpuits,
Donges et Flandres. Et aussi des raffineries autres que Total.
Des
gilets jaunes se sont installés près de la raffinerie dès mercredi soir et y
ont passé la nuit. Ils ne bloquent pas les camions en raison des menaces de les
déloger et font des barrages filtrants en offrant des cafés. De toute façon,
c’est la grève qui bloque la production. Et les uns et les autres pensent que
le problème c’est les ressources insuffisantes et qu’un groupe comme Total, qui
s’apprête à annoncer 16 milliards de $ de bénéfices pour 2018, a les moyens
d’augmenter les salaires et de baisser le prix de l’essence.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire