Il faut autre chose que des parlottes qui visent à
noyer le poisson. Il faut la force collective des travailleurs
Bousculé
par la colère des gilets jaunes qu'il dit « entendre et
comprendre », Macron ne leur a rien proposé sinon du baratin sur une « transition
écologique plus juste socialement ».
Rien
sur les questions qui préoccupent les travailleurs ou les retraités qui
n'arrivent pas à boucler leur fin de mois. A ceux qui ne peuvent plus faire le
plein pour aller au travail, Macron annonce une prime à la conversion pour
acheter une voiture neuve à 15 ou 20 000 €, inaccessible pour nombre de
salariés. Quand les salaires ou les pensions de misère obligent les gens à
accepter des logements vétustes et mal isolés, Macron propose des primes pour
changer les fenêtres. C'est un cadeau aux professionnels du bâtiment, hors de
portée pour la majorité.
Espérant
noyer la révolte dans d'interminables discussions, il propose, grosse ficelle,
trois mois de concertation avec des élus locaux, des responsables associatifs
ou syndicaux et même des représentants des gilets jaunes.
Pour
mettre effectivement un terme aux fins de mois difficiles, il faudra bien autre
chose que des parlottes qui visent à noyer le poisson. Il faudra oser prendre
sur les profits des capitalistes qui voient leur fortune grandir en pompant
toutes les richesses produites par les travailleurs. Cela, seule la force
collective des travailleurs peut l'imposer.
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