Ni sourire, ni pleurer,
se révolter
Selon
l’hebdomadaire La Gazette du Val d’Oise,
« la semaine dernière, une mère de famille qui travaille en tant qu’auxiliaire
de vie scolaire (AVS) à l’école du Parc-aux-Charrettes (de Pontoise) a apposé un mot plutôt original
sur son tableau de bord « Ma paye
étant peu élevée, je n’ai pas les moyens de dépenser 6 € par jour pour le
parking. Soyez gentils de ne pas me mettre de PV », a-t-elle inscrit.
La
Gazette ajoute : « Domiciliée
dans une commune peu desservie par les transports en commun et seule en charge
de ses enfants scolarisés, la jeune femme bénéficie du soutien inconditionnel
de ses collègues Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles
maternelles), qui dénoncent les conditions de travail des auxiliaires de
vie « une profession extrêmement difficile, mais très mal rémunérée ».
Il est
effectivement fort de café que de très nombreux travailleurs dépensent une
partie non négligeable d’un salaire déjà bien faible pour se rendre au travail
et stationner au plus près de leur lieu de travail.
Le cas
de cette travailleuse AVS pourrait être multiplié par des dizaines de milliers
d’autres. Non seulement à Pontoise, mais dans toutes les villes qui, comme à
Argenteuil, ont étendu les zones de stationnement payant, faisant peser des
désagréments supplémentaires et des surcoûts aux travailleurs.
Nous espérons effectivement que la
conscience des agents du stationnement qui sont aussi des travailleurs
sous-payés aura répondu au cri de détresse de cette femme.
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