Une promesse de Macron… repoussée
Fin septembre, lors de son
déplacement aux Antilles, Macron avait déclaré que « l’État devait
prendre sa part de responsabilité » dans l’affaire du chlordécone, un
pesticide qui menace la santé de celles et ceux qui ont travaillé à son contact
et qui a pollué les terres où il a été employé.
Mais, jusqu’à présent, tous les
amendements prévoyant l’augmentation, d’à peine un million d’euros, du budget
consacré à la dépollution du terrain ont été repoussés à l’Assemblée nationale.
Les souffrances que ce pesticide
a engendrées pour la population en Martinique et en Guadeloupe sont ainsi
traitées à la légère. Il faudra attendre l’an prochain pour savoir si, au
final, la promesse sera tenue ou abandonnée. Et, en attendant, il y a de quoi
faire se lever une nuée de doigts d’honneur aux Antilles, et pas seulement un,
comme cela s’est produit lors du dernier voyage du président.
Jacques
FONTENOY (Lutte ouvrière n°2624)
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