Un
article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière du 27 Avril 2016. On peut
remplacer le nom de Hollande par celui de Macron, mais sur le fond, l’article,
pour aujourd’hui, convient totalement
Climat :
de Paris à New York, on brasse du vent
Une cérémonie a été organisée le
22 avril au siège des Nations unies, à New York, pour la signature officielle
de l’accord international sur le climat.
La COP 21, qui s’était réunie à
Paris en novembre avait accouché d’un accord, que chaque délégation nationale
avait d’autant plus approuvé qu’il n’est pas contraignant. Ce n’est donc pas
une surprise que les dirigeants de 175 pays aient apposé leur paraphe sur un
document qui proclame que le réchauffement est un réel problème pour
l’humanité, sans implications concrètes immédiates.
Cette cérémonie a été l’occasion
pour Hollande de se mettre en scène en donneur de leçon, ce qu’il a de plus en
plus de mal à faire sur la scène intérieure. En pontifiant sur la nécessité «
d’aller plus loin même que les promesses qui ont été faites », il a
implicitement reconnu que la COP 21 n’a produit jusqu’à présent que du vent.
Comme la COP 21 de Paris, ce
spectacle de New York montrant des dirigeants soucieux de l’évolution du climat
est un rideau de fumée. Car ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent
l’économie de la planète. Ce sont les capitalistes uniquement préoccupés par le
profit, exploitant les travailleurs et massacrant l’environnement avec la
bénédiction des États à leur service.
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