Une amie prodigieuse
Dans mes lectures de ces
dernières années, l’œuvre d’Elena Ferrante arrive en tête. Dans mon échelle
d’étoiles, elle atteint les cinq, le maximum.
L’été
permet d’entreprendre les grandes et longues lectures. Dorénavant, la saga est
achevée, le dernier tome est paru en ce début d’année, même s’il n’est pas
encore disponible en livre de poche. Voilà de quoi occuper par 15 jours de
lecture suivie ou davantage vos vacances, selon que l’on soit lecteur forcené
et que l’on se laisse porter par les vagues de ce grand roman, ou que l’on
tienne à en goûter lentement chaque élément, en s’arrêtant à ses profondeurs,
car il y a justement matière.
Personnellement,
j’aime beaucoup l’écriture de cette écrivaine, sa simplicité et son rythme qui
nous entraîne dans une histoire qui pourrait être la nôtre.
Mais
surtout, c’est un roman aux entrées multiples. Sur l’Italie, la femme, la
culture, les mondes clos, le quartier, donc la géographie, la promotion
sociale, les classes sociales, le livre, les apprentissages de la vie, et
surtout une « amitié » née dans l’enfance et qui ne nous lâche plus…
J’arrête là, la liste pourrait continuer…
Personnellement,
c’est aussi pour moi, et qui me touchent particulièrement, l’évocation des
itinéraires militants, ces années de « plomb », le Mai italien avec
ses caractéristiques bien différentes du transalpin, ses perditions, ses
errances, son énorme gâchis…
Arrêtons-là,
et commencez le premier moment, celui de «Une amie prodigieuse »…
« Une
amie prodigieuse », d’Elena Ferrante, Gallimard
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