De l’argent il y en a dans les caisses de
Breton
Mardi 5
juin, à Bezons, dans les locaux modernes du siège social, comme dans d’autres
sites du pays, des dizaines de salariés se sont rassemblés et ont manifesté
pour exiger des augmentations de salaires et un rattrapage de 1500 euros pour
tous.
Le groupe informatique Atos a publié des résultats
en hausse de 11 % avec plus de 600 millions d’euros de bénéfices pour
2017. Et question augmentation de salaires, son PDG, l’ancien ministre Thierry
Breton, sait donner l’exemple. Comme tous les ans, son nom s’affiche aux
sommets des palmarès des PDG les mieux payés, 2,8 millions en 2015, plus de 5
millions en 2016, plus de 10 millions en 2018 et comme tous les ans, la presse
économique se gratte la tête pour savoir s’il est normal qu’un PDG gagne
autant.
Les travailleurs d’Atos connaissent la réponse
depuis longtemps : c’est leur travail qui crée la richesse et les profits
de la société.
Lors d'un débrayage précédent |
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