Quand la vérité fait sursauter…
Le journal l’Echo régional est
revenu ces jours-ci sur l’avenir de la salle Jean Vilar. Dans le passage
suivant, interrogé, l’adjoint au maire d’Argenteuil Xavier Péricat y conteste
l’appréciation du Comité Jean Vilar sur la fermeture ou la non-fermeture prochaine
de cette salle de la façon suivante (en gras) : "Alors que Georges Mothron a annoncé que
le projet subira des modifications « substantielles », le comité Jean-Vilar
avance maintenant l’hypothèse que la « suspension » de l’utilisation de la
salle Jean-Vilar aurait été repoussée d’un an… Une info qui fait sursauter
Xavier Péricat. « Non, ce n’est pas ce qui est prévu. L’arrêt de l’utilisation
reste prévue pour cet été, même si après, l’avancement du projet dépend de
nombreux recours qui ont été exercés », insiste le premier adjoint."
(comité Jean-Vilar 6 mai).
Il
faut analyser mot à mot cette déclaration alambiquée de l’adjoint. Une nouvelle fois elle
illustre la façon dont ces gens-là procèdent à l’égard de la population :
ne jamais lui dire exactement la vérité en lui apportant les informations précises
nécessaires.
Un
adjoint soucieux des habitants aurait déclaré tout simplement : « Le projet Héloïse connaît d’incontestables
retards. Des modifications substantielles ont été demandées au promoteur. Des
recours ont été déposés. Une ou deux nouvelles enquêtes publiques doivent avoir
lieu. La structure provisoire nous pose incontestablement des soucis. Elle est
sous-dimensionnée pour un certain nombre d’évènements. Nous ne pouvons que tenir
compte de l’avis de plusieurs responsables d’associations. Dans ces conditions,
il est préférable de suspendre la « suspension » de la salle Jean
Vilar, pour un an au moins. Cela nous mène aujourd’hui à juin 2019 ».
C’est
si compliqué d’être simple et de dire la vérité ?
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