mercredi 11 avril 2018

Grève des cheminots : « tenez » disent d’autres travailleurs, les grévistes tiennent


A Nantes, la grève continue


Diffusion de tract et discussions au centre commercial Beaulieu de Nantes

Lundi 9 avril, en gare de Nantes, une nouvelle assemblée générale inter-services a voté pour reconduire la grève le vendredi 13. Les grévistes étaient plus nombreux pour voter la reconduction que lors des AG précédentes.
Du côté de la population, les soutiens déjà constatés dimanche sur le marché de Doulon, se sont confirmés au centre commercial de Carrefour Beaulieu où une trentaine de cheminots ont distribué des tracts. Aux sourires des caissières se sont joints des marques de sympathie comme : « ne lâchez pas ! ». Pour vendredi 13 et samedi 14 d’autres actions sont déjà prévues dont une manifestation à Nantes, le samedi après-midi.


A Lyon, la grève toujours aussi forte


La manifestation du 3 avril à Lyon

A Lyon, comme partout dans le pays, la grève des cheminots continue à être très bien suivie. Après un dimanche de grève convivial dans un parc du CE à se retrouver entre différents sites et à discuter, les assemblées générales de lundi matin 9 avril étaient de nouveau aussi nombreuses que le mardi 3. Et elles ont toutes reconduit la grève pour le vendredi 13 avril. Il y avait toujours aussi peu de trains en circulation.
         A l’assemblée de Perrache, une intervention a beaucoup marqué et fait réfléchir : c’est celle d’un ancien salarié de Ouibus, embauché aux conditions SNCF et qui s’est retrouvé ensuite à devoir choisir entre travailler pour les cars Faure en perdant 600€ sur la paie ou être licencié. Il a conclu : « voilà ce que qui vous attend si vous ne vous battez pas jusqu'au bout».
    Les grévistes des différents sites se sont retrouvés l’après-midi à 500, avec l’apport de 200 étudiants, pour manifester de Perrache à Bellecour, avec un arrêt devant l’hôpital StLuc/St Joseph, où il vient d’y avoir une grève des urgences. La manifestation, très dynamique et déterminée, s’est terminée devant une boutique SNCF menacée de fermeture.

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