C’est
partout la voie à suivre
Lycée
Dorian, Paris 11e : la mobilisation continue
À la veille des vacances scolaires, le personnel du lycée Dorian, à Paris, apprenait la suppression immédiate de deux contrats aidés, l’un chargé de l’accueil des élèves et l’autre de leur suivi administratif.
Lundi 6 novembre, jour de la
rentrée, plus de cinquante enseignants votaient la grève pour le lendemain,
revendiquant le maintien de l’emploi des deux collègues ainsi que de deux autres
emplois aidés, dans la maintenance informatique, que le rectorat prévoit de
supprimer à l’expiration de leur contrat. Ils exigeaient que tous ces emplois,
indispensables à la vie de l’établissement, soient transformés en CDI.
es élèves, réunis à 150, votaient
aussi la grève.
Mardi 7 novembre, plusieurs
dizaines de lycéens organisaient un blocus et une prise de parole devant
l’entrée principale et un tract était diffusé. Une manifestation de 150
participants partait joyeusement pour le rectorat.
Le directeur académique, qui a
reçu une délégation de six membres, a tout d’abord indiqué qu’il n’y avait
aucune raison que le rectorat mette en œuvre une politique différente de celle
décidée par le gouvernement et que, sur l’académie de Paris, 600 contrats aidés
ne sont pas renouvelés en 2017. Selon ce véritable plan de licenciements, tous
les contrats sur les tâches de surveillance, administratives ou de maintenance
informatique, sont purement et simplement supprimés quand ils viennent à
expiration. Seules sont prévues des réembauches d’auxiliaires de vie scolaire
auprès de public handicapé. Le directeur a dû malgré tout constater que le
lycée fait bloc pour refuser ces suppressions d’emplois et a dû s’engager à
transmettre le lendemain, mercredi 8 novembre, une proposition au chef
d’établissement sur les deux emplois mis en cause. Une affaire à suivre.
Correspondant
LO (Lutte ouvrière n°2571)
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