Des conditions inacceptables
Suite à
la mobilisation de travailleuses ATSEM l’an passé pour la reconnaissance de
leur métier, le gouvernement s’affirme aujourd’hui prêt à redéfinit leurs « missions »,
à revaloriser leur métier, et à permettre à certaines d’entre elles de pouvoir
occuper certaines fonctions d’encadrement.
Ces travailleuses verront ce qui
ressortira de ces orientations, mais elles paraissent bien loin des maux qui
touchent l’ensemble de ces travailleuses, et qui peuvent varier du tout au tout
selon les décisions des municipalités qui les emploient.
A Argenteuil, leurs conditions de
travail se sont considérablement dégradées ces dernières années.
Ces travailleuses ont bien évidemment
besoin de reconnaissance, mais elles revendiquent surtout ou aussi une
réduction drastique de leurs horaires qui les épuisent, d’une hausse des
effectifs pour qu’il y ait une ATSEM par classe, d’une hausse substantielle de
leurs salaires qui leur permettent de vivre, et l’arrêt des pratiques d’une hiérarchie
qui les méprise comme c’est le cas à Argenteuil.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire