lundi 6 novembre 2017

Capitalisme et l’esclavage, une histoire commune



A l’Enseigne de l’histoire du capital


L’enseigne d’une ancienne chocolaterie rue Mouffetard rappelle le passé colonial de la France : sous les mots « Au nègre joyeux » un tableau représente un esclave servant une dame.
Après un long débat au Conseil de Paris, cette enseigne sera reléguée - comme il convient - au musée.
Mais combien d’autres signes du passé colonial et esclavagiste de l’Etat français ornent encore les rues de la capitale : des statues de Colbert, l’initiateur du Code noir ou du général Bugeaud, qui mena des massacres contre la population en Algérie pendant la guerre coloniale de 1830 à 1848 et bien d’autres. Sans parler des rues Thiers, politicien responsable de l’écrasement de la Commune de Paris et de la mort de 30 000 travailleurs parisiens pendant la semaine sanglante de mars 1871.
Plus encore que de déboulonner des statues et des plaques de rues, c’est aux racines de cette société inégalitaire qu’il faudrait s’attaquer et reléguer toutes traces d’exploitation au musée.

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