La mobilisation empêche le licenciement
d’une militante
Début janvier 2016, la direction
de La Sauvegarde 51, une association qui gère un foyer d’accueil de migrants
mineurs à Châlons-en-Champagne, avait décidé de mettre à pied une déléguée du
personnel SUD puis de procéder à son licenciement. Le ministère vient de rendre
sa décision, en refusant le licenciement de cette militante.
Cette
déléguée avait dénoncé les mauvaises conditions de travail de ses collègues et
d’accueil des jeunes. Dans ce foyer, un jeune avait mis fin à ses jours en se
jetant par une fenêtre.
L’inspection
du travail avait refusé le licenciement, mais la direction avait fait appel de
cette décision devant le ministre du Travail. Durant toute cette période, les
militants de SUD Solidaires, de la CGT et de la FSU, ainsi que de nombreuses
associations ont apporté leur soutien à cette travailleuse. Deux rassemblements
réussis ont eu lieu devant la direction de La Sauvegarde. Dans l’association,
les salariés ont par ailleurs signé majoritairement une pétition, malgré les
pressions et les contrevérités de la direction. Licencier une militante
syndicale parce qu’elle remplit son mandat, c’est s’attaquer à tous les autres
militants et à tous les travailleurs.
C’est
la réponse collective des salariés face à cet acharnement patronal qui a permis
jusqu’à aujourd’hui de faire respecter l’activité syndicale pour la défense des
conditions de travail des salariés et d’accueil des jeunes migrants.
Les
syndicalistes de la CGT, Solidaires et FSU font front autour d’Ibtissam
Bouchaara (au centre). Photo AP L’Union
de Reims
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