Un risque d’aggravation d’une situation déjà très précaire
L'assemblée nationale va discuter
de l'avenir de l'Aide médicale d'état (AME), destinée aux malades sans
couverture sociale, en particulier les migrants à condition qu'ils résident sur
le territoire depuis au moins trois mois. Ce délai est loin d'être simple à
prouver, pour des migrants vivants dans des conditions de clandestinité.
Et
même ceux qui peuvent en bénéficier se heurtent, lorsqu'ils consultent à
l'hôpital, à des refus motivés par la logique comptable de la santé publique.
En particulier, la psychiatrie ne peut pas financer les interprètes nécessaires
à la prise en charge des traumatismes vécus par des migrants non francophones.
La
pénurie de moyens du système de santé pèse sur les plus démunis, et les
migrants sont aux premières loges.
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