Levée du secret capitaliste, industriel, commercial et immobilier
contre tous ceux qui le défendent
Dans l’affaire Sempérit à
laquelle il y a tout lieu de penser qu’il faudra adjoindre une affaire Otis, la
municipalité d’Argenteuil reste complètement muette tout comme le
« fameux » Conseil Economique d’Argenteuil. L’une et l’autre ne sont
même pas de ces amis qui arrivent à la rescousse quand on n’a pas besoin d’eux,
et qui jouent à l’arlésienne quand ils devraient être présents. Leur silence
est seulement révélateur de leur camp.
Sur
ce plan, ils sont totalement dans la continuité de l’attitude du maire
précédent lorsque, en 2010, une esquisse de plan fut avancée par ses soins à
propos de l’avenir de la zone industrielle de la gare. Sur la plaquette
ci-dessous, on peut remarquer que Philippe Doucet avait alors beaucoup
d’illusions sur la réalisation de la Tangentielle Sartrouville-Noisy le sec qui
attend en 2017 encore des jours meilleurs. Mais l’essentiel est de rappeler les
inquiétudes des travailleurs d’Otis et de Sempérit devant ce projet, et l’attitude
de l’édile d’alors face à celles-ci.
Les
délégations avaient d’abord bien eu du mal à être reçues sur le sujet. Quand
elles le furent et qu’elles exprimèrent leur surprise devant les arbres
représentés à l’emplacement de leurs usines, l’édile d’Argenteuil leur dit
qu’il ne s’agissait-là que d’un « délire d’architecte », que lui
était même favorable à la venue du siège d’Otis sur Argenteuil, et que les
travailleurs n’avaient vraiment aucune raison de s’en faire. Il leur promit
même de mettre cela par écrit. Durant deux ans, ces syndicalistes réclamèrent
que cet écrit finisse par leur être remis. A chaque fois, si cela ne se faisait pas, le
maire d’alors leur répétait toujours que c’était la faute de sa
secrétaire !
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