mercredi 4 octobre 2017

Argenteuil, Otis, Sempérit, des édiles d'hier et d'aujourd'hui très secrets


Levée du secret capitaliste, industriel, commercial et immobilier contre tous ceux qui le défendent

Dans l’affaire Sempérit à laquelle il y a tout lieu de penser qu’il faudra adjoindre une affaire Otis, la municipalité d’Argenteuil reste complètement muette tout comme le « fameux » Conseil Economique d’Argenteuil. L’une et l’autre ne sont même pas de ces amis qui arrivent à la rescousse quand on n’a pas besoin d’eux, et qui jouent à l’arlésienne quand ils devraient être présents. Leur silence est seulement révélateur de leur camp.
         Sur ce plan, ils sont totalement dans la continuité de l’attitude du maire précédent lorsque, en 2010, une esquisse de plan fut avancée par ses soins à propos de l’avenir de la zone industrielle de la gare. Sur la plaquette ci-dessous, on peut remarquer que Philippe Doucet avait alors beaucoup d’illusions sur la réalisation de la Tangentielle Sartrouville-Noisy le sec qui attend en 2017 encore des jours meilleurs. Mais l’essentiel est de rappeler les inquiétudes des travailleurs d’Otis et de Sempérit devant ce projet, et l’attitude de l’édile d’alors face à celles-ci.
         Les délégations avaient d’abord bien eu du mal à être reçues sur le sujet. Quand elles le furent et qu’elles exprimèrent leur surprise devant les arbres représentés à l’emplacement de leurs usines, l’édile d’Argenteuil leur dit qu’il ne s’agissait-là que d’un « délire d’architecte », que lui était même favorable à la venue du siège d’Otis sur Argenteuil, et que les travailleurs n’avaient vraiment aucune raison de s’en faire. Il leur promit même de mettre cela par écrit. Durant deux ans, ces syndicalistes réclamèrent que cet écrit finisse par leur être remis. A chaque fois, si cela ne se faisait pas, le maire d’alors leur répétait toujours que c’était la faute de sa secrétaire !  


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire