Un refus profond et à l’allure de
plébiscite
La pétition-papier
contre la démolition de la salle Jean Vilar vient de dépasser hier le seuil du
3100ème signataire. Cela témoigne des milliers de discussions que
les militants du Comité Jean Vilar ont eu avec des habitants, parmi lesquels
nombreux sont ceux à être scandalisés.
Il n’y a que quelques défenseurs du
projet, dont l’argument essentiel mais totalement erroné est d’affirmer que la
salle polyvalente construite dans le cadre du « projet Héloïse »
continuera à être une salle des fêtes municipale, c’est-à-dire propriété de la
commune, disponible à tous aux conditions qui étaient celles de la salle Jean
Vilar. Le « projet Héloïse » a été conditionné par rien de la part de
la municipalité qui a vendu le terrain pour une somme très discutable. La vente
a été décidée, le prix fixé, un point c’est tout.
La Gazette
du val d’Oise, début septembre 2017,
Xavier Péricat, premier adjoint : « Concernant
les tarifs (de la nouvelle salle privée)
aux associations, cela fait débat. Mais il n’y a pas de raison qu’ils changent.
Les associations auront toujours la Ville comme interlocuteur. »
Cela fait « débat » ?
Mais il n’y a pas de raison qu’ils changent ? Les associations auront
toujours la Ville comme interlocuteur ?
Pourquoi ne dit-il pas :
« Concernant les tarifs, ils ne changeront pas. Gratuité pour les écoles,
les services municipaux, pour un certain nombre d’associations avec lesquelles
nous avons établi un partenariat. Il n’y rien à discuter sur ce plan, aucun
« débat » à avoir. La Ville demeura le seul interlocuteur pour ces
associations, et c’est elle qui décidera, pas le
propriétaire-promoteur-investisseur » ?
Oui, pourquoi ne le dit-il pas ?
Nous verrons demain ce que le maire
d’Argenteuil dit lui-même à ce propos.
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