Des recours, certes, mais surtout la mobilisation !
Comme petit second feuilleton
d’août, nous avions décidé de profiter de ce mois d’août pour revenir sur ce
qui risque d’être la grande déconfiture locale de la prochaine décennie, le
« projet Héloïse ». Voilà chose faite. Les réponses données par
l’Etablissement Public Territorial « Boucle nord » auquel appartient
Argenteuil, et qui a voté la modification partielle du PLU de la commune, une
des premières étapes pour la réalisation de ce projet, sont bien à l’image de
la médiocrité d’un projet tel qu’il a été présenté lors de conseils municipaux.
Quant à la commissaire enquêtrice, à l’encontre des avis avancés par les
enquêtés, elle avait donné un avis favorable, comme cela se fait, il est vrai,
de façon générale habituellement. Elle nous aura donné néanmoins l’impression
d’avoir été quelque peu dépassée dans cette affaire.
Bien
d’autres étapes seront encore nécessaires pour faire avancer ce projet,
concocté par l’ancien maire, Philippe Doucet, et repris par son successeur,
Georges Mothron. On sait déjà que la date avancée -2019- lors des premières
présentations de ce projet ne sera pas tenue.
Frédéric
Lefebvre- Naré, au nom du Comité Jean Vilar qui s’oppose à ce projet, vient de
déposer un recours gracieux auprès de l’EPT5. C’est une première étape,
administrative si l’on peut dire. Il y en aura d’autres.
Mais
surtout tout dépend de la population d’Argenteuil. Jusqu’à présent, dans sa
grande majorité, soit elle n’est pas informée, soit elle n’imagine pas que cela
concerne la disparition du complexe et de la salle Jean Vilar avec toutes ses
implications.
Mais
cela peut changer, et la colère doit se développer.
En
cette rentrée, avec la lutte contre les Ordonnances de Macron, nous serons bien
occupés. Mais la défense de Jean Vilar est également dans notre programme de
septembre. Sur l’un ou l’autre de ces deux plans, aidons-nous à nous faire
entendre.
Au-delà
des recours administratifs et juridiques, la mobilisation peut être déterminante
pour stopper ledit « projet Héloïse ». D MARIETTE
1 commentaires:
Tout à fait d'accord. Le recours gracieux que nous avons déposé avec Marie-José Cayzac comporte de nombreuses raisons d'annuler et reprendre la procédure, mais l'essentiel, au-delà des raisonnements juridiques, c'est d'arriver à un projet qui corresponde aux attentes des Argenteuillais, donne une meilleure image de notre ville, s'inscrive avec justesse dans son histoire et sa géographie, et prépare son avenir. Pour cela Jean Vilar a besoin de toutes celles et ceux qui aiment leur île et qui aiment leur ville !
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