Le galonné et ceux qui l'encensent
La démission du chef d'Etat-Major
des Armées, Pierre Le Jolis de Villers de Saintignon, a été saluée par une
bonne partie de l'éventail politicien. Saisissant là l'occasion de
critiquer Macron, chacun a rivalisé de déclarations sur le "grand soldat",
"l'homme d'honneur", allant jusqu'à faire du général le
champion de l'intérêt public face aux restrictions budgétaires. Comme si
l'enveloppe des commandes aux industriels de l'armement était tant soit peu
remise en question par Macron !
L'indignation
vertueuse de ce beau monde est bien sélective : lorsqu'il s'agit des
personnels des hôpitaux, des cheminots, des enseignants qui
s'opposent aux réductions budgétaires qui aggravent les difficultés dans les
services publics, ces politiciens ne leur manifestent pas la même solidarité.
La France insoumise… au garde-à-vous
"Les conséquences de
l'austérité sur l'Armée sont intolérables. Le 'coup de gueule' du Général de
Villiers est légitime". C’est par ces mots qu'Alexis Corbière, député de
La France insoumise et porte-parole du mouvement de Jean-Luc Mélenchon a
protesté contre les mesures pourtant dérisoires de baisse momentanée du budget
de la Défense.
Après les
drapeaux tricolores et La Marseillaise, imposés dans les cortèges
mélenchonistes, c’est au son du clairon et pour défendre l’Armée
française que la mal nommée « France insoumise » se met en branle.
Au pas cadencé.
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