Voilà
un bel exemple pour tous les travailleurs à qui le patronat impose des
conditions impossibles voire kafkaïennes
Smurfit Kappa : Contre le licenciement
d’un travailleur : Grève à 100 %
Vendredi 21 juillet 2017, à la
prise de poste du matin, l’ensemble des salariés de l’entreprise Smurfit Kappa
CNC de Reims (usine spécialisée dans l’emballage avec 66 salariés) se sont mis
en grève.
Depuis
des mois le non remplacement des départs amène un surcroit de à ceux qui
restent. Cela s’accompagne d’une pression de la hiérarchie qui a conduit bon
nombre de salariés au « burn-out ». Un climat pourri qui se caractérise par des
coups de sang de la part de la hiérarchie. Mais tout cela n’avait que trop duré
!
L’annonce
jeudi 13 juillet qu’un salarié s’était vu interdire de rejoindre son poste de
travail et signifier une mise à pied à titre conservatoire dans l’attente d’un
entretien avant sanction pouvant conduire au licenciement a suscité
l’indignation. Celle-ci s’est transformée en colère lorsque le motif a été
connu. En effet, il lui était reproché d’avoir à un client, qui exigeait le
délai dans lequel il serait livré, son impossibilité de lui donner une
réponse précise du fait d’une absence d’informations précises de la part de sa
hiérarchie.
Il est
clair que la direction en brandissant la menace d’un éventuel licenciement
voulait faire pression et intimider l’ensemble des travailleurs de
l’entreprise. La pétition qui a circulé en début de semaine a été signée par
l’ensemble des ouvriers et employés. Après une journée d’arrêt total de la
production, la direction a dit revenir sur le licenciement. La grève est
suspendue mais les travailleurs restent vigilants.
En
montrant leur soutien à ce collègue, chacun avait conscience de défendre sa
dignité d’ouvrier, et montrer qu’il est hors de question d’accepter de tels
agissements de la part de la direction.
1 commentaires:
Bonjour Dominique ,
une belle preuve de solidarité !!
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