Le projet d’une rive encore plus « dénaturée »
La dernière livraison du magazine
de mai-juin du conseil départemental, Val d’Oise, comprend un dossier important
concernant… la Seine, intitulé « le Val d’Oise sur le devant de la
Seine ». A sa lecture, nous avons bien cru que le fleuve avait changé son
cours et qu’il ne passait plus à Argenteuil. Heureusement que l’évocation du
tramway à la Tête de pont de Bezons a remis le fleuve à sa place, cela dit dans
une place très marginale, puisque c’est la seule évocation du fleuve en rapport
avec Argenteuil dans les neuf pages que le magazine Val d’Oise consacre à la
Seine. Ce dernier utilise une belle formule à propos toujours de la commune
sœur de Bezons : (à propos du réaménagement de la Tête de Pont de
Bezons) : "avec le souci de libérer des espaces en bord de Seine et
de les renaturer… "
« Renaturer »,
un bien joli mot nouveau !
Qui
effectivement ne s’applique certainement pas à Argenteuil et qui explique
l’espace congru réservé dans ces articles sur le fleuve et cette commune. Dans
cette dernière, le verbe qu’il faudrait bien plus justement employer est celui
de « dénaturer ». P. Doucet l’a fait de son côté avec l’affaire du
« port à sable » qui isole le fleuve. G. Mothron et le encore-député
agissent de conserve dans le même sens, engagés qu’ils sont conjointement dans
le projet « Héloïse » qui liquidera un peu plus ce qui reste du
caractère agreste de la rive de ce qui fut « l’île ».
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