Coup médiatique et mépris des travailleurs
L'usine Whirlpool d'Amiens est
devenue pour un jour l'épicentre de la campagne pour le second tour de la
présidentielle. Le Pen et Macron ont subitement découvert que des centaines de
travailleurs étaient en train de perdre leur emploi pour que les actionnaires
puissent faire encore plus de profit.
Le Pen a
promis que si elle était élue, l'usine ne fermerait pas. Comme tant d'autres
avant elle, de Sarkozy à Hollande ! Comme si des taxes sur les importations
pouvaient, si elles voyaient le jour, empêcher les capitalistes de faire ce
qu'ils veulent. Quant à Macron, il a tenté d'expliquer aux salariés qu'ils
devaient accepter la décision des actionnaires et se former pour aller se faire
exploiter ailleurs, si toutefois ils retrouvaient du travail.
L'un et
l'autre se moquent de l'avenir des ouvriers de Whirlpool , comme des autres,
qu'ils ont utilisé comme figurants de leur joute électorale. Pour défendre les
emplois, il n'y aura pas de sauveur suprême. Il faudra compter sur la force
collective du monde du travail pour imposer l'interdiction des licenciements.
Nous
tiendrons notre permanence habituelle ce soir de 17 heures 15 à 18 heures 15 au
« carrefour Babou » dans le centre d’Argenteuil. L’occasion d’acheter
notre journal de la semaine, et de venir discuter de la situation présente et à
venir. Il faut lire l’article de fond ci-dessous. DM
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