Dans
les médias
Ce matin
Jeudi 6 avril
à 08h45
LCP - France Bleu :
Interview de Nathalie Arthaud
Samedi 8 avril
à 23h30
France 2 : Nathalie Arthaud est
l'invitée de l'émission On n'est pas couché
Notre
activité à Argenteuil aujourd’hui
De 10
heures à midi à l’entrée Léon Feix de la mairie. J’y serai
Nos
positions
Migrants
et immigration
La démagogie xénophobe constitue
le fonds de commerce privilégié de Le Pen, mais ils sont nombreux, à droite
comme à gauche, à nous expliquer qu’« on ne
peut pas accueillir toute la misère du
monde ».
Dans les beaux quartiers,
l’argent coule à flots. Les caprices de riches se chiffrent par centaines de
millions. L’argent gaspillé dans la spéculation se compte par dizaines de
milliards. Et on ne pourrait rien faire contre la misère ?
Mais la misère, aussi bien celle
du monde que celle que nous subissons ici, ce sont nos propres dirigeants qui
l’ont fabriquée, pas les migrants ! Ils la
fabriquent en pillant les richesses des pays pauvres partout sur la planète et en s’acoquinant
avec les pires dictatures. Ils la fabriquent en Irak, en Syrie, par leurs
manœuvres et leurs bombes. Ils la fabriquent ici, par le chômage et la
précarité. Ils la fabriquent pour que la minorité capitaliste s’enrichisse,
toujours et encore.
La démagogie contre les migrants
est infecte et stupide ! Aucun mur, même hérissé de
barbelés, ne pourra jamais empêcher des femmes et des hommes de chercher à fuir
la guerre et la pauvreté. En refusant d’accueillir ces migrants d’une façon
digne et humaine, les gouvernements européens ne font que leur rendre la vie
plus insupportable encore, les condamnant à rester sous la dépendance des
passeurs et à prendre toujours plus de risques, mettant leur vie en péril.
Les victimes de cette démagogie
ne sont pas seulement les migrants d’aujourd’hui ou de demain. Nous en paierons
tous les conséquences. Les politiciens qui cherchent à nous opposer aux
migrants invoquent le chômage élevé, la pénurie de logements ou la saturation
de notre système de soins.
C’est une façon de matraquer
l’idée qu’il n’y a déjà pas assez pour tous. Ce sont les mêmes arguments qui
leur servent à justifier les politiques antiouvrières qu’ils mènent quand ils
sont au pouvoir. De la même façon, ils cherchent à opposer ceux qui ont un
travail à ceux qui sont au chômage, les travailleurs du privé à ceux du public.
Alors, dans cette élection,
montrons qu’il y a des travailleurs qui ne se trompent pas d’ennemis. Affirmons
que les travailleurs n’ont pas à se battre entre eux pour se partager la
misère. Ils ont à imposer le contrôle sur les richesses qu’ils produisent, pour
s’opposer à ce qu’elles soient confisquées par une minorité.
Affirmons qu’il y a bien deux
mondes dans la société, celui des riches et celui des pauvres, celui des
exploiteurs d’un côté et de l’autre côté le monde des exploités, qui regroupe
des femmes et des hommes de toutes origines et toutes confessions.
Et affirmons, pour tous les
exploités de cette terre, la liberté de circulation et d’installation.
Accueillons les migrants à bras ouverts. Ils ont leur place dans le combat qui
est le nôtre : combattre la minorité capitaliste qui
domine le monde et nous pousse dans la barbarie.
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