Nathalie
ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER dans les médias
Comme nous le disions, pendant
des mois, silence radio dans les médias sur ce que nous faisons, et sur notre
porte-parole. Mais là, en quinze jours, il faut l’équité ! Donc,
profitez-en. Des vidéos en quantité sur notre site :
Mercredi 12 avril
à 08h15
France Bleu Île de France :
Interview de
Jean-Pierre
Mercier
à 08h30
BFM TV : Nathalie Arthaud est l'invitée
de Bourdin Direct
à 20h45
Paris Première :
Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission Zemmour et Naulleau
Jeudi 13 avril
à 08h10
CNews : Interview de Jean-Pierre
Mercier
Nos positions
L'État et
les institutions
Derrière
le personnel politique, qui sont les vrais maîtres de la société ?
Le
véritable pouvoir n’est pas entre les mains des députés, sénateurs, ou même
président de la République. Il est dans les conseils d’administration des
grandes entreprises capitalistes et des banques. Leurs actionnaires règnent sur
l’économie, qu’ils organisent en fonction de leurs intérêts et de la recherche
du profit.
Le
pouvoir du grand capital s’incarne dans la domination d’une minorité de grands
bourgeois qui monopolisent les richesses. Aujourd’hui, en France, les 20
personnes les plus riches possèdent autant de richesses que 40 % de la population.
Ces fortunes ont été obtenues par l’exploitation de
millions de travailleurs, ici et dans le reste du monde. Liliane Bettencourt
doit sa fortune aux travailleurs de L’Oréal, Bernard Arnault doit la sienne aux petites mains
de LVMH. Les membres de la famille Mulliez se sont enrichis sur le dos des 300 000 salariés du groupe Auchan dans le monde et des dizaines de
milliers de salariés des autres marques qu’elle possède. Dans ce palmarès, les autres s’appellent Dassault,
Peugeot, de Wendel, Michelin, Bolloré, Dentressangle, François Pinault,
Bouygues. Ce sont eux les vrais maîtres de la société !
Ces
riches bourgeois ont une myriade d’agents qui influencent les élus, quand ils
ne les achètent pas purement et simplement. Ils ont leurs entrées dans les
ministères et entretiennent des liens étroits avec les hauts fonctionnaires
qui, eux, ne sont pas élus, restent dans l’ombre et assurent la permanence de
la politique. La voix de ces rois de la finance et de l’industrie pèse dans les
médias, qui bien souvent leur appartiennent, leur donnant les moyens
d’influencer l’opinion.
Dans ce
système prétendument démocratique, les électeurs sont conviés à voter
régulièrement mais ils n’ont aucune prise sur les décisions.
Tant
que les capitalistes garderont les rênes de l’économie, ils garderont le
pouvoir sur nos vies et ils imposeront leur loi. Pour mettre fin à cette
dictature, il n’y a qu’une seule solution : leur enlever la propriété des grandes entreprises en les expropriant sans
indemnités ni rachat. C’est la condition indispensable pour que l’ensemble de
l’activité sociale soit véritablement contrôlée par les travailleurs et la
majorité de la population.
Construire
un État des travailleurs et des classes populaires
L’agression
violente dont le jeune Théo a été victime à Aulnay-sous-Bois est révoltante.
Elle ne constitue pas un cas isolé : chaque année, une dizaine de
jeunes meurent à la suite de l’intervention de la
police. Quant aux interpellations qui tournent mal parce que certains policiers
se comportent comme en territoire ennemi, elles sont légion.
Tous
les policiers ne font pas preuve de cette brutalité, et bien des tâches qu’ils
assument répondent à une utilité dans notre société, comme assurer la sécurité
routière ou intervenir dans des conflits de voisinage. Mais la mission de la
police est fondamentalement de préserver l’ordre social. Dans une société
divisée en classes, avec les violences que génèrent les inégalités, la police
se comporte elle-même inévitablement avec violence, avant tout contre les plus
pauvres. Et il est tout aussi inévitable que cette police soit gangrenée par le
mépris social et le racisme.
Plus
largement, c’est l’ensemble de l’appareil de l’État, avec ses tribunaux et son
armée, qui a pour mission de défendre l’ordre social d’une minorité de
possédants, dans les tâches quotidiennes de répression ou contre les
travailleurs quand ceux-ci se mobilisent, comme lors du mouvement contre la loi
El Khomri. Et combien de travailleurs d’entreprises en grève ont trouvé face à
eux la police et les CRS, même lorsque leur mouvement était d’autant plus
légitime qu’ils défendaient leurs emplois et leurs salaires contre des patrons
voyous qui se préparaient à les mettre à la porte ?
Un tel
État ne peut pas être démocratique : pour protéger efficacement
les intérêts d’une minorité de privilégiés, il doit être coupé de la population et échapper à son contrôle. Et il coûte cher à la société, car l’entretien de ces
corps de répression absorbe une partie importante des impôts,
au détriment des services publics les plus utiles à la population.
Notre
conviction de communistes et de révolutionnaires est qu’il serait possible de
construire un État infiniment plus démocratique que l’État actuel, en
permettant à toute la population de participer directement à toutes les tâches
administratives et de police et d’exercer un contrôle en permanence sur tous
ceux qui effectuent ces tâches. Un tel État serait aussi infiniment moins
coûteux, car il n’aurait pas besoin d’un appareil pléthorique destiné à
surveiller et à encadrer la population.
Pour
construire un État qui soit vraiment celui des travailleurs, les obstacles ne
sont pas techniques : à l’ère de l’ordinateur et avec
les moyens de communication performants dont nous disposons aujourd’hui, il n’y
a aucune difficulté à mettre en œuvre la démocratie la plus directe. Mais cela
nécessite de se battre pour mettre fin à la dictature des classes possédantes
sur la société.
Nous
serons ce matin de 10 à 12 heures sur le marché des Champioux à Argenteuil
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