Une première colère qui en appelle d’autres
L’énorme majorité des
travailleurs municipaux des crèches d’Argenteuil étaient en grève avant-hier. Et
comme chacun pouvait s’y attendre au terme de cette seule journée de grève,
rien n’est réglé des énormes difficultés que la municipalité actuelle a créées
et qui entrave le bon fonctionnement des crèches municipales. Quoi qu’en dise
le journaliste du Parisien-95 qui annonçait hier bien légèrement : « Argenteuil
: les agents de la petite enfance obtiennent gain de cause ».
Les
questions des effectifs des groupes de bambins, du sous-effectif majeur des
travailleuses, du mélange des bambins malgré les différents âges, et celle des
locaux restent totalement en suspens. Les responsables municipaux s’engageraient
seulement à augmenter le nombre des « volants » qui vont pallier les
absences. Et de la parlote en quantité, mais sur l’essentiel rien.
Aux
agents de développer leur cahier de revendications : combien d’effectifs supplémentaires
par crèche sont nécessaires, la limite maximum du nombre d’enfants dont elles
peuvent s’occuper, quels locaux sont nécessaires…
Cela
vaut pour les travailleuses des crèches comme pour bien d’autres services de la
Ville d’Argenteuil. Et c’est dans la direction de l’union de tous les services
qu’il faut aller.
En
attendant, les travailleuses des crèches ont montré d’une belle façon pour
elles que ce n’était plus possible.
Et
effectivement, cela ne pourra plus durer longtemps…
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