Alep ou Mossoul, deux visages de la même
barbarie
Dans les combats qui font rage depuis cinq mois pour chasser Daech de Mossoul, les massacres de civils se multiplient. Dans le quartier Al-Djadida, plusieurs centaines de civils sont morts sous les bombes de l'armée irakienne ou des avions américains et français. La coalition a interdit le quartier bombardé aux journalistes et aux humanitaires. Aurait-elle des choses à cacher ?
Si
Daech utilise les civils comme boucliers humains, l'armée irakienne et ses
parrains occidentaux n'ont guère plus de considération pour la population
qu'ils prétendent libérer. Ces « libérateurs » portent une responsabilité
écrasante dans la barbarie qui ravage l'Irak et la Syrie. En rivalité pour
imposer leurs intérêts dans cette région, la Russie, les États-Unis, la France
et leurs alliés régionaux, ne reculent devant rien.
Il
y a six mois, médias et dirigeants occidentaux s'indignaient devant la tragédie
d'Alep. Aujourd'hui, face aux massacres à Mossoul, ils se taisent.
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