Et pourquoi pas un chapeau de cow-boy, ou un arc et des flèches ?
C’est par la presse que l’on
vient d’apprendre que la municipalité d’Argenteuil était sur la voie de doter d’armer
d’armes de poing la police municipale. L’argument avancé est celui de
« fidéliser » les policiers municipaux sur Argenteuil.
Il
est vrai que G. Mothron peut avoir le moral dans les chaussettes, sur un
sujet-phare de son programme municipal. Ces policiers étaient 43 en août
2014, quelques mois après son élection. Ils n’étaient plus qu’une trentaine en
septembre 2015. Ils n’en restent que quatorze actuellement. Une
hécatombe !
M.
Mothron croit-il vraiment que ce soit le fait des armés qui les retiendra
enfin, alors qu’ils disposent déjà de flash-balls, armes qui permettent tout de
même de tenir à distance quiconque.
Pas
d’autres raisons, dont certaines dépendent de vous, monsieur Mothron ?
Etre
policier, municipal ou autre, par les temps qui courent, n’est certes pas une
partie de plaisir, mais la raison fondamentale de ce turn-over est qu’avec le
développement des polices municipales partout dans le pays, la concurrence est
rude pour recruter des policiers municipaux et donc pour les garder.
Pour
pouvoir muter, ces policiers ne subissent pas, à la différence de ceux de la
police nationale, de rudes contraintes administratives. S’ils sont intéressés,
ils peuvent facilement et rapidement partir vers des cieux plus cléments.
Et
quand le turn-over des hiérarchies, l’ambiance, le matériel le plus élémentaire
et le salaire ne sont pas au rendez-vous, les effectifs fondent.
On
peut noter que P. Doucet, selon l’article du Parisien-95, faisant flèche de
tout bois et marquant à la culotte son principal concurrent, quels que soient
les terrains, y compris les plus scabreux, est une nouvelle fois d’accord avec lui sur la
question.
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