« Juppéades »
et « juppéistes » en tous genres
Petite annonce dans le camp de la bourgeoisie
On le savait « juppéiste »
de longue date, mais ce n’est que ces jours-ci que le maire d’Argenteuil,
Georges Mothron, vient d’annoncer publiquement son ralliement à Juppé, dans les
jeux olympiques des candidats de la droite.
Selon
le Parisien-95, il le fait sur la base du blabla habituel commun à ces
messieurs : « Dans un pays
totalement clivé et effacé sur le plan international, c’est le seul capable de
rassembler un maximum de Français pour instaurer les réformes absolument
nécessaires à notre pays. »
Quand
le monde du travail entend « réformes absolument nécessaires à notre pays »,
il sait que l’on parle des nouveaux coups de bâtons qu’on prépare à son
encontre.
Sans
remonter trop loin en arrière, Sarkozy a cogné sur les travailleurs,
Valls-Hollande ont pris le relais, Juppé se prépare à leur prendre le bâton des
mains.
Des
« réformes » au service du grand patronat qui donne aux uns et aux
autres la feuille de route.
Pour
Juppé comme pour les autres : allongement du temps de travail, nouveau
report de l’âge de départ en retraite, nouveaux reculs dans les services
publics.
Juppé, Valls, c’est du pareil au-même. Quand le député local
lui-même l’affirme
A Argenteuil, il y a un « plus
vallsiste que moi je meure », c’est le député du cru, P. Doucet. Dans le
cadre des manœuvres dérisoires de son mentor et cie à propos de celui qui
essuiera une veste lors de la prochaine présidentielle, P Doucet a fait un « beau
mot ». Pour lui, Valls, c’est le « Juppé de gauche » !
Juppé
de droite, Juppé de gauche, Juppé, Valls, effectivement, des sortes de clones
totalement interchangeable, puisqu’il n’y qu’une seule politique pour tous ces
gens-là, celle du grand patronat que celui-ci leur dicte.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire