vendredi 9 septembre 2016

Argenteuil, municipalité, quand le "Directeur de Cabinet" préfère l'injure à la liberté d'opinion


L’injure à défaut d’admettre avec correction la liberté d’opinion

 
1.Lorsque j’ai su hier que la stèle avait été vandalisée, je me suis rendu sur place pour constater la situation.

         Cela fait, j’ai tenu à envoyer le message suivant au maire d’Argenteuil, Georges Mothron, et à son « Directeur de Cabinet » :

 

Bonjour Messieurs,

On m'a informé ce jour que la stèle à l'entrée du parc M AUDIN, face à la gare du Val avait été vandalisée. Je viens de m'y rendre. Effectivement le portrait de verre a été cassé, et le protège-stèle en verre l'a été également. Comme vous le savez, j'avais été à l'origine de cette dédicace. J'y avais travaillé avec Gérard Brochec. Cette stèle fait maintenant partie du patrimoine de la Ville, et je compte sur vous pour qu'elle soit restaurée. C'est dit sincèrement.

dans l'attente de vous lire,

Cordialement,

Dominique Mariette

 

2.Je recevais alors la « réponse » suivante de ce « Directeur de Cabinet » :

 

Je vous dis sincèrement qu’il est à l’avenir inutile de m’écrire après les insanités scandaleuses écrites sur votre blog déshonorant la mémoire d’Harold Matysen.

 

Avec mon plus profond mépris.

Mathieu Séguran

Directeur de Cabinet

 

3.J’ai envoyé la réponse suivante non seulement à lui mais à l’ensemble des destinataires de son message, la haute hiérarchie des fonctionnaires communaux, à qui il avait donné copie de son message :

 

Mesdames, Messieurs,

Soit.

Vous pouvez ne pas apprécier ce que nous écrivons. Au moins, vous ne pourrez pas dire que l'on peut nous taxer d'hypocrisie. Lorsque nous avons évoqué cet évènement, nous avons essayé de nous faire comprendre, face justement aux hypocrites oublieux. Ce n'est ni faire injure à quiconque que de rappeler que dans la vie 'il y a des choix de fonctions qui ne sont pas sans conséquence, et que l'on choisit, ou pas, de les assumer, avec ses conséquences. Pour ma modeste part, j'ai choisi d'assumer autre chose, un autre camp, oui il y a des "camps", c'est ainsi. Par ailleurs, je rappelle, je vous rappelle puisque M. Séguran a choisi de donner copie à chacun des membres de la haute hiérarchie, que dans nos informations et commentaires, nous avons été extrêmement scrupuleux en parlant et en répétant qu'il s'agissait d'un "drame personnel".

Pour terminer je rappellerai, puisque je crois que nous sommes en démocratie, que tout l'appareil municipal, et y compris le chef de cabinet, n'est, théoriquement au moins, que l'appendice d'un exécutif municipal élu qui, théoriquement encore, devrait représenter les habitants. Je vous rappelle que j'en suis.

Cet échange a lieu à propos d'une information concernant Maurice Audin, mais ce n'est sans doute qu'une coïncidence.

Je pourrais renvoyer son compliment à M. le Chef de Cabinet. Mais je n'ai pas l'habitude de mépriser mes adversaires.

Avec mes salutations,

D. MARIETTE

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