L’injure à défaut d’admettre avec correction la liberté d’opinion
1.Lorsque
j’ai su hier que la stèle avait été vandalisée, je me suis rendu sur place pour
constater la situation.
Cela fait, j’ai tenu à envoyer le
message suivant au maire d’Argenteuil, Georges Mothron, et à son « Directeur
de Cabinet » :
Bonjour
Messieurs,
On
m'a informé ce jour que la stèle à l'entrée du parc M AUDIN, face à la gare du
Val avait été vandalisée. Je viens de m'y rendre. Effectivement le portrait de
verre a été cassé, et le protège-stèle en verre l'a été également. Comme vous
le savez, j'avais été à l'origine de cette dédicace. J'y avais travaillé avec
Gérard Brochec. Cette stèle fait maintenant partie du patrimoine de la Ville,
et je compte sur vous pour qu'elle soit restaurée. C'est dit sincèrement.
dans
l'attente de vous lire,
Cordialement,
Dominique
Mariette
2.Je
recevais alors la « réponse » suivante de ce « Directeur de Cabinet » :
Je
vous dis sincèrement qu’il est à l’avenir inutile de m’écrire après les
insanités scandaleuses écrites sur votre blog déshonorant la mémoire d’Harold
Matysen.
Avec
mon plus profond mépris.
Mathieu Séguran
Directeur de Cabinet
3.J’ai
envoyé la réponse suivante non seulement à lui mais à l’ensemble des
destinataires de son message, la haute hiérarchie des fonctionnaires communaux,
à qui il avait donné copie de son message :
Mesdames,
Messieurs,
Soit.
Vous
pouvez ne pas apprécier ce que nous écrivons. Au moins, vous ne pourrez pas
dire que l'on peut nous taxer d'hypocrisie. Lorsque nous avons évoqué cet
évènement, nous avons essayé de nous faire comprendre, face justement aux
hypocrites oublieux. Ce n'est ni faire injure à quiconque que de rappeler que
dans la vie 'il y a des choix de fonctions qui ne sont pas sans conséquence, et
que l'on choisit, ou pas, de les assumer, avec ses conséquences. Pour ma
modeste part, j'ai choisi d'assumer autre chose, un autre camp, oui il y a des
"camps", c'est ainsi. Par ailleurs, je rappelle, je vous rappelle
puisque M. Séguran a choisi de donner copie à chacun des membres de la haute
hiérarchie, que dans nos informations et commentaires, nous avons été
extrêmement scrupuleux en parlant et en répétant qu'il s'agissait d'un
"drame personnel".
Pour
terminer je rappellerai, puisque je crois que nous sommes en démocratie, que
tout l'appareil municipal, et y compris le chef de cabinet, n'est,
théoriquement au moins, que l'appendice d'un exécutif municipal élu qui,
théoriquement encore, devrait représenter les habitants. Je vous rappelle que
j'en suis.
Cet
échange a lieu à propos d'une information concernant Maurice Audin, mais ce
n'est sans doute qu'une coïncidence.
Je
pourrais renvoyer son compliment à M. le Chef de Cabinet. Mais je n'ai pas
l'habitude de mépriser mes adversaires.
Avec
mes salutations,
D.
MARIETTE
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