jeudi 15 septembre 2016

Argenteuil, judo, rien n'échappe à la loi... du capitalisme



Le sport d’accord, mais les affaires d’abord

Le club de judo Escale de la Ville connaît actuellement de graves difficultés financières. Son avenir n’est pas garanti, et il a déjà dû licencier sept de ses huit salariés.
         Ce club a mené depuis des années une activité de « sport de masse », en agissant en particulier en direction des milieux populaires. Mais il s’est également lancé dans le sport de haute compétition. Une de ses athlètes vient ainsi d’obtenir une médaille d’argent dans sa catégorie à Rio.
         Ce club est ainsi confronté aux affres du sport de haut niveau. Ces athlètes vont là où leur avenir paraît assuré au mieux. Ils quittent ainsi actuellement le club en difficulté.
         Ce sport de haut niveau est essentiellement une vitrine publicitaire. Mais les grandes entreprises et enseignes aimeraient que ce soient les collectivités locales qui assurent une partie importante de leurs opérations marketing via la promotion des champions, en subventionnant les clubs.
         Si l’Escale ne surmontait pas cette passe difficile, ce serait une très mauvaise nouvelle pour tous ceux qui durant des années s’y sont investis et pour le rôle qu’il joue en direction de la jeunesse.

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