Quand l’argent n’est pas là,
même moins cher ce n’est pas possible
Comme partout dans le pays, les « soldes »
qui viennent de s’achever ont été, paraît-il, « moroses » dans le Val
d’Oise. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Bien plus que le « climat »
actuel dans la société qui peut inciter un certain nombre d’habitants à ne pas trop
sortir de chez eux, il y a que les revenus de la masse de la population qui
effectue la masse des achats n’augmentent pas, mais sont en revanche rongés par
des augmentations sourdes et régulières d’un certain nombre de « services »
en particulier. Pour que les soldes reprennent de la vigueur, il faudra que ces
revenus connaissent une augmentation conséquences.
Un article de notre hebdomadaire Lutte
ouvrière à paraître
Hausses du 1er août : les salaires
doivent suivre
Comme
chaque année au 1er août, profitant de la période des vacances
d’été, plusieurs grandes sociétés du secteur des transports ou de l’énergie,
ainsi que des entreprises publiques, ont annoncé des augmentations de leurs
prix.
Le
Pass Navigo, qu’utilisent des millions de Franciliens pour se déplacer,
augmente de 4,3 %, passant de 70 à 73 euros, le ticket de métro parisien acheté
à l’unité passe de 1,80 à 1,90 euro. Le prix du gaz, pour le chauffage, la
cuisson ou l’eau chaude, augmente en moyenne de 2 %. Quant à l’électricité, une
baisse des tarifs est bien annoncée, – 0,5 % pour les particuliers, – 1,5 %
pour les entreprises, mais l’électricité sera quand même plus chère !
En
effet, à la demande des fournisseurs d’électricité, notamment les concurrents
d’EDF, le Conseil d’État a récemment déclaré que les hausses des années
précédentes n’étaient pas assez importantes, même si en cinq ans, les prix ont
augmenté de 25 %. Il a proposé un rattrapage rétroactif des tarifs, que le
gouvernement s’est empressé d’accepter. Pour les abonnés, la facture va donc
s’alourdir d’une trentaine d’euros au total, répartis sur 18 mois.
Toutes
ces augmentations sont d’autant plus choquantes qu’elles concernent bien
souvent des produits indispensables à la vie quotidienne. Cela va peser encore
plus sur la vie des classes populaires. Alors, il serait nécessaire que les
salaires et les pensions augmentent au moins au même rythme que les prix.
Arnaud VAUTARD (Lutte ouvrière n°2505)
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