Tout ça pour ça
Ces derniers jours, le journal Le
Monde est revenu sur le bilan que l’on peut commencer à tirer sur la mise en place de la
réforme dit des « rythmes scolaires », deux ans après sa
généralisation, mais dans une diversité de situations puisque ce sont les
communes et leurs revenus qui ont déterminé les conditions de leur mise en
place. Le moins que l’on puisse dire est que la ministre de l’Education
nationale est loin de pavoiser sur la question, elle qui peut au mieux déclarer
qu’avec cette réforme les élèves sont tout autant fatigués, pas moins sans
doute, mais pas plus ! Et elle peut se rassurer en voyant de son côté, selon elle et
la méthode Coué, un côté éducatif positif de la réforme. En tout cas, même ce dernier
point semble bien controversé.
Mais
la diminution de la fatigue des élèves était tout de même la justification
fondamentale d’une réforme qui devait viser à diminuer le poids sur les élèves
d’une journée d’école trop longue ! Apparemment, sur ce plan, c’est
totalement raté. Au mieux, ces jeunes élèves de l’école primaire sont tout
autant fatigués !
Tout
cela donc pour ça ! D’autant qu’en contrepartie, la réforme n’a pas
rétabli l’école le samedi matin qui avait bien des avantages ! Qu’elle a
pesé sur les personnels, enseignants et autres, obligés de travailler le
mercredi matin ! Qu’elle grève les finances communales, puisque les
financements gouvernementaux sont inférieurs aux dépenses réelles des communes.
Bref,
un gigantesque coup d’épée dans l’eau, mal ficelé, extravagant et coûteux.
Page
suivante, un article qui explique l’imbroglio des remises en cause de la
situation des travailleurs de la SNCF.
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