La liberté de manifester est un droit,
certes, mais pas pour Valls
A l'Assemblée, Valls s'est permis
de dire qu'il garantirait « la liberté de manifester » alors qu’il
avait maintenu cette interdiction pendant plusieurs jours pour, finalement,
lever cette interdiction pour ce jeudi 23 juin, et encore… très partiellement.
La
liberté de s'organiser et de manifester, les travailleurs l'ont conquise par
leur lutte, contre tous les gouvernants qu’ils soient de droite ou se disent de
gauche comme Valls, toujours prêts, eux, à sortir la matraque.
Ce
droit-là, nous allons devoir le défendre.
Car
on peut difficilement appeler « manifestation » ce qui s’est passé
hier à Paris et qui avait été autorisé par Valls et compagnie : un immense
camp retranché, de la Bastille au bassin fluvial dit de l’Arsenal, bloqué par
une armada de CRS, fouillant chaque manifestant à l’entrée du camp, un circuit
de 1 km 6 autour de ce bassin, dans un endroit excentré où le verbe manifester
n’a plus de sens. On aurait pu tout aussi bien faire tourner les manifestants
sur la cendrée du Stade de France, un petit tour et puis s’en vont.
Alors,
bien sûr, nous étions présents, par solidarité avec
tous les présents. Mais ce n’était, et de loin, pas une manifestation.
Alors,
la liberté de manifester garantie par Valls ? Une vallse, une vallsette une ronde, mais
rien d’autre, sinon un mensonge éhonté de plus !
Oui, cette liberté-là, nous allons devoir la défendre.
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