lundi 13 juin 2016

Argenteuil : Territoriaux : bulletin Lutte ouvrière -extraits



En avant !
Le patronat et le gouvernement comptaient sur l’essoufflement du mouvement pour le retrait de la loi Travail. Échec pour eux.
Ils espéraient que leurs manipulations avec l’aide des médias, du chantage aux inondations et à l’Euro, fonctionneraient. Nouvel échec.
Leur porte de sortie : le retrait pur et simple de leur loi scélérate.
Notre force collective est immense. Utilisons-la.
En attendant, nouvelle étape : demain mardi, tous en grève et en manifestation, 13 heures, à Paris, place d’Italie !
Et en passant, devant la station Port-Royal, un petit coucou au « point-fixe » de Lutte ouvrière.

A l’Agglomération, des travailleurs subissaient un certain nombre de contraintes, horaires par exemple. Depuis qu’ils ont rejoint le personnel de la Ville, rien ne leur a été précisé, par écrit en particulier…

Un pour tous, tous pour  un, tous pour 36, tous pour 32,…
Nous qui venons de l’Agglomération et rattachés à la Ville depuis le 1er avril dernier sommes toujours dans le flou à propos de notre situation.
Nous travaillions 36 heures à l’Agglo, et nous voulons l’égalité : 36 heures pour tous !
Et même 32 heures pour tous ! Cela permettrait d’embaucher, tout en gardant le même salaire de chacun bien évidemment !

Sur la situation du personnel « Atsems » des écoles :

Mi-temps, malfaisance entière
Dorénavant, celles d’entre nous qui sommes à mi-temps dans les écoles ne peuvent plus concentrer leur mi-temps sur deux jours et demi de la semaine, mais doivent travailler obligatoirement une demi-journée, tous les jours de la semaine. Bravo le mi-temps ! Et cela d’autant lorsque vous habitez loin.
Il est temps de redonner du beau temps à ce mi-temps.

Qui sèment le vent récoltent la colère
(Les dirigeants) veulent remixer toutes les équipes d’Atsems des écoles maternelles de la Ville à la rentrée prochaine. Selon des savants calculs, et pour des enjeux encore plus obscurs, ils veulent casser des équipes qui fonctionnent bien depuis des années.
Elle et lui n’ont jamais entendu parler de la révolte du Bounty ?

Du côté de la police municipale

O à O, la balle au centre
Pour pallier le manque d’agents de sécurité pour encadrer le carnaval et le festival qui ont eu lieu il y dix jours, les agents ASVP et autres avaient été sollicités pour venir renforcer les maigres effectifs insuffisants prévus. Cette demande n’a connu aucun succès.
Ils nous parlent d’ « intérêt général » quand ça les arrange. Et pour ce qui est de ce qui nous arrange, ils jouent les abonnés absents.
La monnaie de leur pièce, comme on dit.

Toujours de gros problèmes pour que les travailleurs puissent se restaurer…

Fallait tout de même s’en douter
Suite à la suppression du self de la mairie, la municipalité avait trouvé un arrangement avec l’hôpital pour que nous puissions y déjeuner. Mais dorénavant, cela coince pour que l’hôpital délivre de nouvelles cartes d’accès. Les locaux sont trop exigus et les effectifs de la restauration insuffisants pour y faire face.
Pour résoudre cette situation, quelle est maintenant la nouvelle solution miracle que la municipalité va devoir sortir de son chapeau ?

Contrôles à l’entrée de la mairie

Et au garde-à-vous peut-être ?
La hiérarchie a supprimé les chaises à l’entrée de la mairie aux travailleurs chargés de la sécurité. Plus question de s’asseoir, c’est debout durant tout le service, un point c’est tout !
Elle compte aussi peut-être qu’ils se mettent au garde-à-vous sans bouger comme à l’entrée de l’Elysée !

Du côté des crèches municipales

Une hargne toujours bien présente
Dans les crèches, la municipalité a entamé ses grandes manœuvres pour aggraver dès septembre nos conditions de travail et dégrader les conditions d’accueil des bambins.
Pour cela, dans un document transmis aux familles, elle tente de monter les parents contre nous. Ainsi, elle évoque entre autres gentillesses à notre égard notre supposé « absentéisme ».
Elle en est encore à tenter le« diviser pour mieux régner ».
En revanche, personne n’est dupe de sa tentative pour « diviser » très nettement les moyens.

« Electricien, ajusteur, ébéniste ferait l’affaire » ?
Dans les crèches, la hiérarchie aimerait bien que des travailleurs n’étant pas auxiliaires-puéricultrices s’occupent tout de même des bambins.
Il y en a qui, lorsqu’ils entendent crèches entendent jardins d’enfant, voire jardins tout court.
Ils vont peut-être aussi faire appel à des camarades jardiniers ?


Dans les Maisons de quartier

Pas de quartier avec les Maisons de quartier
Dorénavant dans les maisons de quartier, nous avons l’impression de n’être utile qu’à « ouvrir les portes et à les fermer ». Nous subissons une sacrée dévalorisation de notre action. La hiérarchie décide de tout.
Si c’est seulement pour ouvrir et pour fermer les portes, un membre de la haute hiérarchie peut toujours faire joujou avec un drone pour le faire à distance.

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