En
avant !
Le patronat et le gouvernement
comptaient sur l’essoufflement du mouvement pour le retrait de la loi Travail.
Échec pour eux.
Ils espéraient que leurs
manipulations avec l’aide des médias, du chantage aux inondations et à l’Euro,
fonctionneraient. Nouvel échec.
Leur porte de sortie : le
retrait pur et simple de leur loi scélérate.
Notre force collective est
immense. Utilisons-la.
En attendant, nouvelle
étape : demain mardi, tous en grève et en manifestation, 13 heures, à
Paris, place d’Italie !
Et en passant, devant la station
Port-Royal, un petit coucou au « point-fixe » de Lutte ouvrière.
A
l’Agglomération, des travailleurs subissaient un certain nombre de contraintes,
horaires par exemple. Depuis qu’ils ont rejoint le personnel de la Ville, rien
ne leur a été précisé, par écrit en particulier…
Un
pour tous, tous pour un, tous pour 36,
tous pour 32,…
Nous qui venons de
l’Agglomération et rattachés à la Ville depuis le 1er avril dernier sommes
toujours dans le flou à propos de notre situation.
Nous travaillions 36 heures à
l’Agglo, et nous voulons l’égalité : 36 heures pour tous !
Et même 32 heures pour
tous ! Cela permettrait d’embaucher, tout en gardant le même salaire de
chacun bien évidemment !
Sur
la situation du personnel « Atsems » des écoles :
Mi-temps,
malfaisance entière
Dorénavant, celles d’entre nous
qui sommes à mi-temps dans les écoles ne peuvent plus concentrer leur mi-temps
sur deux jours et demi de la semaine, mais doivent travailler obligatoirement
une demi-journée, tous les jours de la semaine. Bravo le mi-temps ! Et
cela d’autant lorsque vous habitez loin.
Il est temps de redonner du beau
temps à ce mi-temps.
Qui
sèment le vent récoltent la colère
(Les
dirigeants) veulent remixer toutes les équipes d’Atsems des
écoles maternelles de la Ville à la rentrée prochaine. Selon des savants
calculs, et pour des enjeux encore plus obscurs, ils veulent casser des équipes
qui fonctionnent bien depuis des années.
Elle et lui n’ont jamais entendu
parler de la révolte du Bounty ?
Du
côté de la police municipale
O
à O, la balle au centre
Pour pallier le manque d’agents
de sécurité pour encadrer le carnaval et le festival qui ont eu lieu il y dix
jours, les agents ASVP et autres avaient été sollicités pour venir renforcer
les maigres effectifs insuffisants prévus. Cette demande n’a connu aucun
succès.
Ils nous parlent
d’ « intérêt général » quand ça les arrange. Et pour ce qui est
de ce qui nous arrange, ils jouent les abonnés absents.
La monnaie de leur pièce, comme
on dit.
Toujours
de gros problèmes pour que les travailleurs puissent se restaurer…
Fallait
tout de même s’en douter
Suite à la suppression du self de
la mairie, la municipalité avait trouvé un arrangement avec l’hôpital pour que
nous puissions y déjeuner. Mais dorénavant, cela coince pour que l’hôpital
délivre de nouvelles cartes d’accès. Les locaux sont trop exigus et les
effectifs de la restauration insuffisants pour y faire face.
Pour résoudre cette situation,
quelle est maintenant la nouvelle solution miracle que la municipalité va
devoir sortir de son chapeau ?
Contrôles
à l’entrée de la mairie
Et
au garde-à-vous peut-être ?
La hiérarchie a supprimé les
chaises à l’entrée de la mairie aux travailleurs chargés de la sécurité. Plus
question de s’asseoir, c’est debout durant tout le service, un point c’est
tout !
Elle compte aussi peut-être
qu’ils se mettent au garde-à-vous sans bouger comme à l’entrée de
l’Elysée !
Du
côté des crèches municipales
Une
hargne toujours bien présente
Dans les crèches, la municipalité
a entamé ses grandes manœuvres pour aggraver dès septembre nos conditions de
travail et dégrader les conditions d’accueil des bambins.
Pour cela, dans un document
transmis aux familles, elle tente de monter les parents contre nous. Ainsi,
elle évoque entre autres gentillesses à notre égard notre supposé
« absentéisme ».
Elle en est encore à tenter
le« diviser pour mieux régner ».
En revanche, personne n’est dupe
de sa tentative pour « diviser » très nettement les moyens.
« Electricien,
ajusteur, ébéniste ferait l’affaire » ?
Dans les crèches, la hiérarchie
aimerait bien que des travailleurs n’étant pas auxiliaires-puéricultrices
s’occupent tout de même des bambins.
Il y en a qui, lorsqu’ils
entendent crèches entendent jardins d’enfant, voire jardins tout court.
Ils vont peut-être aussi faire
appel à des camarades jardiniers ?
Dans
les Maisons de quartier
Pas
de quartier avec les Maisons de quartier
Dorénavant dans les maisons de
quartier, nous avons l’impression de n’être utile qu’à « ouvrir les portes
et à les fermer ». Nous subissons une sacrée dévalorisation de notre
action. La hiérarchie décide de tout.
Si c’est seulement pour ouvrir et
pour fermer les portes, un membre de la haute hiérarchie peut toujours faire
joujou avec un drone pour le faire à distance.
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