jeudi 9 juin 2016

Argenteuil : entre Feydau et Courteline. L'avenir du complexe Jean Vilar


Fadaises

 
Nous avons régulièrement évoqué ici le fait que la municipalité soit capable de dire tout et son contraire. Elle est même capable de le faire à quelques pages d’intervalle.

         Dans le dernier numéro de l’Argenteuillais, elle termine sa tribune par l’envolée suivante : « Impliquer les argenteuillais dans la vie politique de la cité est avant tout un moyen de sensibiliser chacun à la gestion de la commune et permettre de jouer un rôle dans la collectivité.

         C’est aussi offrir, à tous, la possibilité de peser dans la décision politique et ainsi faire de nous des citoyens responsables. C’est, enfin, le meilleur moyen de vivre ensemble ».

         Cette définition de la démocratie locale, comme c’est joli !

         Le hic est que, deux pages avant, elle se contredit de façon magistrale :  « En parallèle, Jean-François Ploteau veille à ce que chaque projet intègre une réflexion liée au développement durable (…). Dernier en  date : la définition du futur pôle de loisirs qui remplacera l’espace Jean Vilar. ». C’est du conseiller municipal au développement durable dont il s’agit.

         Parce que le projet Jean Vilar est acté ? Parce qu’une concertation intégrant les associations et les habitants a eu lieu ?

         Nenni. Mais qu’importe puisque vous répéter à l’infini : « démocratie locale », « démocratie locale », etc.

         Les habitants et les associations n’ont qu’un moyen de savoir ce qu’il en est et de se faire entendre : se mobiliser.

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