Fadaises
Nous avons régulièrement évoqué ici le fait que la
municipalité soit capable de dire tout et son contraire. Elle est même capable
de le faire à quelques pages d’intervalle.
Dans
le dernier numéro de l’Argenteuillais,
elle termine sa tribune par l’envolée suivante : « Impliquer les argenteuillais dans la vie
politique de la cité est avant tout un moyen de sensibiliser chacun à la
gestion de la commune et permettre de jouer un rôle dans la collectivité.
C’est aussi offrir, à tous, la
possibilité de peser dans la décision politique et ainsi faire de nous des
citoyens responsables. C’est, enfin, le meilleur moyen de vivre ensemble ».
Cette
définition de la démocratie locale, comme c’est joli !
Le hic
est que, deux pages avant, elle se contredit de façon magistrale : « En parallèle, Jean-François Ploteau
veille à ce que chaque projet intègre une réflexion liée au développement
durable (…). Dernier en date : la
définition du futur pôle de loisirs qui remplacera l’espace Jean Vilar. ».
C’est du conseiller municipal au développement durable dont il s’agit.
Parce
que le projet Jean Vilar est acté ? Parce qu’une concertation intégrant
les associations et les habitants a eu lieu ?
Nenni.
Mais qu’importe puisque vous répéter à l’infini : « démocratie
locale », « démocratie locale », etc.
Les habitants
et les associations n’ont qu’un moyen de savoir ce qu’il en est et de se faire
entendre : se mobiliser.
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