On nous informe
Communiqué de la CGT RATP
Oui au
progrès social,
Non à la
provocation policière !
Paris, le 30 avril 2016
Jeudi 28 avril 2016,
jeunes, étudiants, salariés du privé, du public, des retraités… défilaientpacifiquement
contre la loi « Travail », certains d’entre nous ont été victimes de violencespolicières
sur la place de la nation.
Les forces de l’ordre, à
l’opposée de leur mission de protection et d’encadrement, ont réalisé un
véritable « traquenard » à Paris, place de la Nation en fin de manifestation.
Des manifestants, des militants syndicaux se sont retrouvés encerclés et ont
été interpellés, ne leur laissant aucune possibilité de disperser le cortège
dans le calme. Ainsi, un de nos militants de la CGT-RATP, membre de la
direction du syndicat, connu de tous comme quelqu’un de mesuré et de
responsable a été arrêté. À cette heure, il se trouve toujours en garde à vue
alors qu’il tentait, lors de la dispersion du cortège, de s’interposer pour
protéger une jeune fille de la charge policière.
D’autres militants de la CGT, se
retrouvent dans cette situation et risquent peut-être de la prison ferme…
Ces situations sont
inadmissibles, nous les condamnons fermement !
Défendre nos droits, porter notre
aspiration à une société plus juste ne fait pas de nous des criminels. Le
gouvernement devrait en prendre la mesure, se rappeler de l’histoire sociale
qui est la nôtre en France, et utiliser ses moyens pour lutter contre les
véritables voyous en « col blanc » qui saignent notre société.
Nous condamnons fermement les
arrestations et les gardes à vue sommaires, tout autant que les comparutions
immédiates qui ont lieu dans ce cadre, signe d’une justice expéditive qui veut
mettre au pas celles et ceux qui oseraient dire non à cette politique de recul
sociale sans précédent.
Ces arrestations sont
injustifiées et les accusations sont mensongères. Nous exigeons l’abandon des
poursuites judiciaires et la libération des personnes arrêtées.
Nous devons pouvoir manifester
dans de bonnes conditions et en toute sécurité. Les forces de l’ordre et les
services de l’État doivent assurer la protection de tous les citoyens et ne pas
tenter, par des dispositifs dangereux et des actes violents, de discréditer les
mouvements sociaux qui restent d’ampleurs, qui revendiquent le retrait du
projet de la loi « Travail » et portent l’ambition d’un véritable Code du
travail du 21ème siècle, protecteur et de haut niveau social pour les salariés
actuels et les générations futures.
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