Mémoire et présent
Dimanche dernier 24 avril était
la journée nationale du souvenir de la déportation et de l’extermination des
juifs d’Europe. Le maire d’Argenteuil participait à la cérémonie qui a eu lieu
au monument consacré à cette mémoire face à la gare du Val d’Argenteuil, aux
côtés des différentes autorités de l’Etat.
Les
horreurs de la déportation et de la « Solution finale » furent le
fait d’effroyables dictatures qui en Italie ou en Allemagne en particulier,
mais sans épargner la France, s’attaquèrent plus ou moins rapidement aux
« libertés démocratiques » dites « fondamentales ».
A
Argenteuil, les évènements actuels qui concernent des attaques visant ces
libertés sont de matière à rappeler ces très sombres souvenirs.
Bien
évidemment, ce que nous évoquons à propos de ce qui se passe à Argenteuil est infime par rapport à ces évènements. Mais
commencer à accepter ces attaques ce serait tolérer les suivantes. Et c’est
ainsi que cela conduit sur une certaine pente et qu’un engrenage se met pas à
pas en place vers la dictature.
Argenteuil, un îlot antidémocratique ?
Le maire d’Argenteuil a déclaré
que si des habitants d’Argenteuil voulaient voir « La sociologue et l’ourson »,
ils pouvaient le faire dans une autre commune ou sur internet.
En
Italie et en Allemagne, dans les années Trente, si l’on voulait bénéficier d’un certain nombre de
libertés dites démocratiques, on pouvait aller voir ailleurs, si l’on en avait
toutefois le temps et les moyens.
Les
libertés, et toutes les libertés dites fondamentales, c’est ici, et à Argenteuil qu’elles doivent être possibles !
Rassemblons-nous
samedi 7 mai prochain
devant l’Hôtel de Ville à 15 heures
L’Association de Défense du
Cinéma Indépendant et l’Association de Solidarité avec la Palestine, les deux
associations locales visées par l’acte de censure municipal appellent à un
rassemblement de protestation samedi prochain.
Nous
en serons, bien sûr pour protester contre cette censure mais aussi pour la
défense des libertés dites démocratiques à Argenteuil qui concerne les
associations et les partis politiques, mais les habitants en tout premier lieu.
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