Loi travail : la lutte continue
Hollande et Valls ont choisi de
se passer des députés et de faire passer en force la loi travail.
Cela
ne change rien au fait que le monde du travail rejette massivement cette
attaque. Et surtout, ce n'est pas parce que le gouvernement veut imposer sa loi
que les travailleurs sont désarmés. Ce que l'État a fait, la rue peut le
défaire !
Après
la journée de grève et de manifestation d’hier, les confédérations syndicales
appellent à une nouvelle journée d'action, demain jeudi 19 mai. Il faut faire
de cette journée un succès qui en appelle d'autres.
Jeudi
19 mai
14
heures place de la Nation à Paris
L’UL CGT
d’Argenteuil organise un départ en car à 13 heures de la Salle Jean Vilar. Il
faut réserver. Me joindre. Je transmettrai. DM
L’état d’urgence contre les militants
Des militants qui avaient
manifesté contre la loi travail ont eu la surprise de voir chez eux des
policiers leur signifiant une interdiction de participer aux prochaines
manifestations.
Leur
seul tort est d'être des militants connus, repérés lors de manifestations, ou
accusés d'avoir causé des dégâts.
Cette
interdiction de manifester a été suspendue par la justice pour neuf des dix militants
qui l’avaient saisie. Le juge administratif a estimé que ces interdictions constituaient
une « atteinte grave et
manifestement illégale à la liberté d'aller et venir et à celle de manifester ».
L'état
d'urgence permet à la police d'interdire à quiconque de manifester, sans qu'il
y ait besoin de motifs. Cela ne découragera pas les militants qui veulent dire
non à la politique de Hollande.
Les routiers ne veulent pas se faire
rouler
Les routiers ont entamé un
mouvement de grève. Ils craignent qu'avec la nouvelle loi travail, leur salaire
ne soit amputé de quelque 100 euros par mois.
En
effet, selon leur convention collective, leurs heures supplémentaires étaient
majorées de 25 %. Maintenant que les négociations salariales vont avoir lieu
entreprise par entreprise, nombre de routiers risquent de voir baisser ce taux.
Les
craintes des routiers sont celles de l'ensemble des salariés. Voilà pourquoi il
faut unifier toutes les colères.
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