mercredi 18 mai 2016

Loi travail : la lutte continue. Amplifions-la !



Loi travail : la lutte continue

Hollande et Valls ont choisi de se passer des députés et de faire passer en force la loi travail.
         Cela ne change rien au fait que le monde du travail rejette massivement cette attaque. Et surtout, ce n'est pas parce que le gouvernement veut imposer sa loi que les travailleurs sont désarmés. Ce que l'État a fait, la rue peut le défaire !
         Après la journée de grève et de manifestation d’hier, les confédérations syndicales appellent à une nouvelle journée d'action, demain jeudi 19 mai. Il faut faire de cette journée un succès qui en appelle d'autres.


Jeudi 19 mai
14 heures place de la Nation à Paris


 L’UL CGT d’Argenteuil organise un départ en car à 13 heures de la Salle Jean Vilar. Il faut réserver. Me joindre. Je transmettrai. DM


L’état d’urgence contre les militants

Des militants qui avaient manifesté contre la loi travail ont eu la surprise de voir chez eux des policiers leur signifiant une interdiction de participer aux prochaines manifestations.
         Leur seul tort est d'être des militants connus, repérés lors de manifestations, ou accusés d'avoir causé des dégâts.
         Cette interdiction de manifester a été suspendue par la justice pour neuf des dix militants qui l’avaient saisie. Le juge administratif a estimé que ces interdictions constituaient une « atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'aller et venir et à celle de manifester ».
         L'état d'urgence permet à la police d'interdire à quiconque de manifester, sans qu'il y ait besoin de motifs. Cela ne découragera pas les militants qui veulent dire non à la politique de Hollande.


Les routiers ne veulent pas se faire rouler

Les routiers ont entamé un mouvement de grève. Ils craignent qu'avec la nouvelle loi travail, leur salaire ne soit amputé de quelque 100 euros par mois.
         En effet, selon leur convention collective, leurs heures supplémentaires étaient majorées de 25 %. Maintenant que les négociations salariales vont avoir lieu entreprise par entreprise, nombre de routiers risquent de voir baisser ce taux.
         Les craintes des routiers sont celles de l'ensemble des salariés. Voilà pourquoi il faut unifier toutes les colères.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire