Le mépris des pauvres des bourgeois
Ce sont deux très bons articles
que Le Parisein-95 a publié hier sur les avances financières extravagantes
demandées à de nombreux locataires d’AB-Habitat pour les obliger à se « bouger »
afin de changer leur compteur d’eau. Le quotidien confirme bien ce que nous
écrivions nous-mêmes il y a quelques jours : « « Il n’y a que la
contrainte financière qui fait bouger les gens… ». Parole d’un « responsable
d’AB-Habitat » !
Eh
bien nous le répéterons, c’est cela le « mépris social » à l’encontre
des classes populaires qui ne peuvent comprendre quelque chose, selon les
dominants, seulement lorsqu’on leur met le couteau sur la gorge. Comme s’il n’y
avait pas d’autre moyen, par ailleurs sur un sujet sur lequel on n’a jamais
demandé l’avis aux locataires : des compteurs de télé-relevage des
consommations qui posent bien des problèmes.
Ce
monsieur est présenté pudiquement comme un « responsable » d’AB-Habitat.
Il est plus réellement, au moins encore pour quelques jours, ou quelques
semaines, à ce que nous sachions, directeur d’AB-Habitat.
S’il
lit notre blog, nous lui rappelons, « sans contrainte financière » qu’il
n’a jamais répondu à notre courrier datant d’il y a quelques années où nous
protestions contre la façon dont un certain nombre de travaux avaient été
effectués dans la cité Joliot-Curie. Et sur la base des informations publiées
par la CGT de l’entreprise en février, il part avec des conditions financières
très confortables qui lui permettront sans aucun doute de faire face à tout « contrainte
financière (« La prime de
licenciement plus que confortable (correspondant à plusieurs années de salaires
pour la plupart d'entre nous) à laquelle va se rajouter une part variable de 15
% de son salaire annuel, va lui
permettre assurément de voir venir.... ! » CGT AB-Habitat, février
2016).
Pour
consulter les deux articles du Parisien-95 :
http://www.leparisien.fr/argenteuil-95100/argenteuil-le-bailleur-frappe-ses-locataires-au-portefeuille-16-05-2016-5800701.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.com
Reçu
ce petit commentaire d’une personne qui partage notre ire :
« Le
Parisien du jour : Philippe Reve confirme la méthode. " il n'y a que la
contrainte financière qui fait bouger les gens... si le locataire n'est pas
présent au troisième RDV alors nous appliquons un forfait moyen..."
Hallucinant ! D'autant plus qu'il dit avoir informé les gens en posant des
affiches dans les halls (rien d'autre) ce qui est loin de l'annonce d'avoir
proposé 3 RDV que l'on pouvait supposer individuel et par courrier voir
téléphone. Si afficher 3 fois un papier suffit et permet ensuite de menacer par
la pénalité financière je vous engage à reproduire la méthode quand vos
ascenseurs sont en panne, quand vos places de parking ne sont pas nettoyées des
voitures poubelles... je compte sur vous. »
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