dimanche 24 avril 2016

USA : Verizon : la grève. Allemagne : Johnson Controls licencie. Nouvelles du capitalisme prédateur



Johnson Controls – Neuenburg (Allemagne)
Interdiction des licenciements !

La direction de l'usine Johnson Controls a annoncé, il y a six semaines, la fermeture de son usine de sièges automobiles à Neuenburg où travaillent 340 salariés embauchés et une quarantaine d'intérimaires, dont envrion 200 frontaliers français. Le groupe refait parler de lui aujourd'hui en raison des indemnités de licenciement proposées. Celles-ci pourraient varier entre 40 000 et 80 000 euros. Dans la longue histoire des fermetures d'usines, il y a certes eu des indémnités plus faibles. Mais cela ne fait que quelques années de salaire, les intérimaires ne toucheront rien, ni tous ceux dont l'activité dépendait de l'usine.
         En 2015, Jonhson Controls a été classé au 66ème rang des plus grandes entreprises américaines selon le chiffre d'affaires, d'après le magazine Fortune 500, qui est pour ce trust de 43,85 milliards de dollars. Les profits ont atteint 1,2 milliard de dollars.
         Pour les travailleurs et la société en général, il devrait être interdit à de tels groupes de licencier. Leurs milliards doivent servir à maintenir l'emploi.

USA : grève dans les télécoms

Plus de 35 000 employés de Verizon, géant américain des télécoms, sont en grève depuis le 13 avril à l'appel de leur syndicat qui négocie depuis des mois leur nouveau contrat de travail collectif. Ils protestent notamment contre la possibilité pour la direction de les envoyer travailler à des centaines kilomètres de chez eux pendant des mois, sans pouvoir refuser sous peine d'être licenciés.
Verizon qui cherche le profit maximum au travers de la flexibilité de ses salariés, n'est pourtant pas à court d'argent. Il a engrangé 4,4 milliards de dollars rien qu'au premier trimestre. L'an dernier il a racheté son concurrent AOL et il met aujourd'hui 10 milliards sur la table pour avaler Yahoo.
     La grève en cours est la plus importante aux États-Unis depuis plusieurs années. Elle montre la volonté de ces travailleurs ne pas se plier aux désirs des capitalistes qui les emploient.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire