Avertissement
L’article judicieux ci-dessous est un celui d’un
correspondant local de notre parti Lutte ouvrière. Il figure dans notre
hebdomadaire Lutte ouvrière du même nom. Mais, au vu de son contenu, nous nous
sommes demandés si son auteur n’avait pas eu la berlue, et confondu ce monsieur
Olive avec G. Mothron, et Poissy avec Argenteuil, tellement la situation
décrite de l’une ressemble à celle de l’autre.
Poissy :
le médecin imaginaire
Le maire Les Républicains de
Poissy, Karl Olive, a envoyé une lettre aux médecins de la ville pour les «
sensibiliser davantage à l’impact des arrêts de travail sur la collectivité »
et les inviter « à faire preuve d’une vigilance accrue » sur le sujet.
Il y aurait, à son goût, trop d’arrêts de travail parmi les employés de la
commune.
Renseignements pris, il n’y en a
pas plus à Poissy qu’ailleurs et dix-huit médecins de la ville ont signé une
lettre ouverte de protestation, engageant poliment le maire à se mêler de ce
qui le regarde et, au cas où il y aurait vraiment plus d’arrêts maladie parmi
son personnel, à se demander pourquoi.
En fait, le maire, qui a été
journaliste et aide-communicant pour footballeurs, s’y entend en publicité. Il
reste très discret sur les coupes budgétaires du conseil départemental dirigé
par LR, dont il est vice-président. En revanche, il s’est présenté il y a
quelques mois en champion de la lutte contre la baisse des dotations de l’État
aux collectivités locales, mais seulement les plus récentes, celles décidées
sous gouvernance socialiste.
Aujourd’hui il est engagé dans la
recherche de certaines économies, plutôt celles dont la population la plus
pauvre et les agents de la ville feront les frais, car il continue à se porter
acquéreur sans discuter des terrains ou bâtiments dont l’usine PSA de Poissy
veut se débarrasser. Et il sait que sa démagogie antifonctionnaires et
antimalades imaginaires ira droit au cœur de son électorat, tout en faisant
diversion. Il prétend qu’il y a 250 fonctionnaires municipaux en trop, et il a
monté voilà peu un plan d’incitation au départ doté d’un pécule pouvant aller
jusqu’à 80 000 euros.
Il a présenté le budget de la
ville comme un « budget 2016 de combat ». Avec une diminution des
subventions de 10 à 15 % selon les associations et un budget du centre communal
d’action sociale en baisse, on voit contre qui est dirigé le combat.
Correspondant LO (Lutte ouvrière
n°2489)
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