dimanche 17 avril 2016

Poissy, Argenteuil,..., Les Républicains disposent d'une bonne photocopieuse




Avertissement

L’article judicieux ci-dessous est un celui d’un correspondant local de notre parti Lutte ouvrière. Il figure dans notre hebdomadaire Lutte ouvrière du même nom. Mais, au vu de son contenu, nous nous sommes demandés si son auteur n’avait pas eu la berlue, et confondu ce monsieur Olive avec G. Mothron, et Poissy avec Argenteuil, tellement la situation décrite de l’une ressemble à celle de l’autre.

Poissy : le médecin imaginaire

Le maire Les Républicains de Poissy, Karl Olive, a envoyé une lettre aux médecins de la ville pour les « sensibiliser davantage à l’impact des arrêts de travail sur la collectivité » et les inviter « à faire preuve d’une vigilance accrue » sur le sujet. Il y aurait, à son goût, trop d’arrêts de travail parmi les employés de la commune.
Renseignements pris, il n’y en a pas plus à Poissy qu’ailleurs et dix-huit médecins de la ville ont signé une lettre ouverte de protestation, engageant poliment le maire à se mêler de ce qui le regarde et, au cas où il y aurait vraiment plus d’arrêts maladie parmi son personnel, à se demander pourquoi.
En fait, le maire, qui a été journaliste et aide-communicant pour footballeurs, s’y entend en publicité. Il reste très discret sur les coupes budgétaires du conseil départemental dirigé par LR, dont il est vice-président. En revanche, il s’est présenté il y a quelques mois en champion de la lutte contre la baisse des dotations de l’État aux collectivités locales, mais seulement les plus récentes, celles décidées sous gouvernance socialiste.
Aujourd’hui il est engagé dans la recherche de certaines économies, plutôt celles dont la population la plus pauvre et les agents de la ville feront les frais, car il continue à se porter acquéreur sans discuter des terrains ou bâtiments dont l’usine PSA de Poissy veut se débarrasser. Et il sait que sa démagogie antifonctionnaires et antimalades imaginaires ira droit au cœur de son électorat, tout en faisant diversion. Il prétend qu’il y a 250 fonctionnaires municipaux en trop, et il a monté voilà peu un plan d’incitation au départ doté d’un pécule pouvant aller jusqu’à 80 000 euros.
Il a présenté le budget de la ville comme un « budget 2016 de combat ». Avec une diminution des subventions de 10 à 15 % selon les associations et un budget du centre communal d’action sociale en baisse, on voit contre qui est dirigé le combat.
                                                  Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2489)

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