Hé oh Macron !
Macron, en franc-tireur du
gouvernement, n’était pas présent à la petite messe d’autosatisfaction des
ministres de Hollande appelée « Hé oh la gauche ». À la place il est
allé visiter une usine d’Issoire.
Mal lui
en a pris car il a été reçu par des travailleurs en colère qui lui ont dit son
fait et ce qu’ils pensaient de la loi travail devant des caméras. Voilà qui
fait plaisir !
Vivement
que tous les travailleurs fassent de même avec tous les guignols de la
politique qui viennent parader dans leur entreprise pour se faire filmer. Et
vivement qu’ils passent du geste à la lutte.
Les intermittents en lutte
Depuis vendredi, les
intermittents occupent le théâtre de l’Odéon à Paris. Ils veulent faire
entendre leurs revendications au moment où des négociations sont en cours sur
leur régime d’assurance-chômage. Cela fait des années en effet que les
gouvernements successifs et le patronat attaquent leur convention et veulent
supprimer les quelques protections qu’elle procure encore aux « travailleurs du
spectacle » dont la précarité est le quotidien.
Le
spectacle vivant qu’ils donnent et le combat qu’ils mènent méritent les
applaudissements.
Abolition du secret des affaires !
Au Luxembourg, deux anciens
salariés d'un cabinet de conseillers financiers et un journaliste qui,
ensemble, avaient révélé le scandale du « LuxLeaks » vont être jugés par un
tribunal. Ils sont accusés de « vol domestique, de divulgation de
secret d’affaires, de violation de secret professionnel et de
blanchiment ». Ils ont en effet mis sur la place publique les accords
secrets entre les autorités luxembourgeoises et les trusts internationaux
permettant à ces derniers de ne payer qu’un montant d’impôt ridicule sur leurs
bénéfices.
La
propriété privée et le secret des affaires, c’est sacré pour la bourgeoisie et
ses serviteurs. Le glaive de la « justice » est là pour veiller au grain !
Opération d’auto-absolution
Lors d’une réunion à huis clos de
prêtres sur les scandales de pédophilie et d’agressions sexuelles qui secouent
le diocèse de Lyon, le cardinal Barbarin aurait fini par reconnaitre « des
erreurs dans la nomination de certains prêtres » ; un euphémisme pour
avoir couvert des agressions sexuelles dont il avait connaissance.
Pour des
faits datant de plus de vingt-cinq ans, on peut dire que ce saint homme a
l’esprit pas très sain, et des réflexes pas très vifs.
Quant à demander la démission du
cardinal, la majorité des prêtres présents à cette réunion se sont prononcés
contre. Motus, nous disent-ils en latin ces cachotiers en soutane.
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