mercredi 27 avril 2016

Intermittents, Macron, LuxLeaks, Barbarin


Hé oh Macron !


Macron, en franc-tireur du gouvernement, n’était pas présent à la petite messe d’autosatisfaction des ministres de Hollande appelée « Hé oh la gauche ». À la place il est allé visiter une usine d’Issoire.

Mal lui en a pris car il a été reçu par des travailleurs en colère qui lui ont dit son fait et ce qu’ils pensaient de la loi travail devant des caméras. Voilà qui fait plaisir !

Vivement que tous les travailleurs fassent de même avec tous les guignols de la politique qui viennent parader dans leur entreprise pour se faire filmer. Et vivement qu’ils passent du geste à la lutte.


Les intermittents en lutte


Depuis vendredi, les intermittents occupent le théâtre de l’Odéon à Paris. Ils veulent faire entendre leurs revendications au moment où des négociations sont en cours sur leur régime d’assurance-chômage. Cela fait des années en effet que les gouvernements successifs et le patronat attaquent leur convention et veulent supprimer les quelques protections qu’elle procure encore aux « travailleurs du spectacle » dont la précarité est le quotidien.

Le spectacle vivant qu’ils donnent et le combat qu’ils mènent méritent les applaudissements.


Abolition du secret des affaires !


Au Luxembourg, deux anciens salariés d'un cabinet de conseillers financiers et un journaliste qui, ensemble, avaient révélé le scandale du « LuxLeaks » vont être jugés par un tribunal. Ils sont accusés de  « vol domestique, de divulgation de secret d’affaires, de violation de secret professionnel et de blanchiment ». Ils ont en effet mis sur la place publique les accords secrets entre les autorités luxembourgeoises et les trusts internationaux permettant à ces derniers de ne payer qu’un montant d’impôt ridicule sur leurs bénéfices.

La propriété privée et le secret des affaires, c’est sacré pour la bourgeoisie et ses serviteurs. Le glaive de la « justice » est là pour veiller au grain !


Opération d’auto-absolution


Lors d’une réunion à huis clos de prêtres sur les scandales de pédophilie et d’agressions sexuelles qui secouent le diocèse de Lyon, le cardinal Barbarin aurait fini par reconnaitre « des erreurs dans la nomination de certains prêtres » ; un euphémisme pour avoir couvert des agressions sexuelles dont il avait connaissance.

Pour des faits datant de plus de vingt-cinq ans, on peut dire que ce saint homme a l’esprit pas très sain, et des réflexes pas très vifs.

       Quant à demander la démission du cardinal, la majorité des prêtres présents à cette réunion se sont prononcés contre. Motus, nous disent-ils en latin ces cachotiers en soutane.

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