Jésuites
La municipalité vient d’annoncer qu’elle avait
ressorti depuis plusieurs mois un vieux « serpent de mer »
argenteuillais, la création de ce qu’elle appelle un « espace de
loisirs ». Il s’agirait de vendre à un entrepreneur privé une partie de la
vieille « île » d’Argenteuil (dont le bras a été comblé dans les
années 1840), plus précisément de lui vendre l’espace entre la montée du pont
vers Gennevilliers-Colombes et la halle du marché. Ce terrain comprend
actuellement le complexe jean Vilar, son parking, et le petit jardin public lui
attenant.
Présentement,
ce qui inquiète les associations locales et autres utilisateurs du complexe
Jean Vilar, c’est justement l’avenir de celui-ci. La municipalité sait que
c’est autour de cette question que le bât blesse. Une part importante du
courrier qu’elle a adressé aux associations traite, d’une façon pas claire du
tout, de cette question, en son début et à la fin.
Au
début : « … A l’emplacement
actuel de la salle Jean Vilar ; celle-ci a rendu depuis plus de 40 ans de
grands services mais se trouve maintenant dépassé. »
A
la fin : « Comme vous l’aurez
compris, il n’y a donc aucun changement pour les associations qui continuent
donc à bénéficier des salles de Jean Vilar et Pierre Dux comme toujours. »
Comprendra
qui peu. Même si l’on peut comprendre facilement le problème de la façon
suivante : à l’avenir, le complexe Jean Vilar disparaîtra. Mais jusqu’à ce
qu’il disparaisse, il pourra continuer à être utilisé !
Mais
pourquoi, emberlificoter tout cela, et ne pas appeler un chat un chat ?
Bien
évidemment, parce que la municipalité ne dit pas et ne s’engage pas à faire
qu’une fois disparu, le complexe Jean Vilar sera remplacé par une autre salle
dédiée à ses actuels utilisateurs et ayant les mêmes capacités ! C’est
pourtant cela qui intéresse ces utilisateurs aujourd’hui inquiets !
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