« Plus ou moins de dettes ». Aucune raison de leur faire
confiance
Le mystère plane sur la situation
exacte de l’endettement de la Ville d’Argenteuil. Lors du dernier conseil
municipal cette question vient de donner un nouvel élan à la polémique entre l’ancien
et le nouveau maire. Dans la présentation de son budget, la municipalité n’a
pas, il est vrai, tenu compte de la dette supplémentaire que la commune vient
de récupérer par sa décision de dissoudre l’Agglomération,
effective depuis le 1er janvier dernier. L’argument vaguement
soulevé par l’adjoint aux finances a été de dire que les comptes présentés lors de ce conseil donnaient une
image de la situation au 1er janvier. A la rigueur au 31 décembre (avant la fin de l'Agglomération),
mais pas au 1er janvier, et encore moins à la date de présentation
du budget lors de ce conseil municipal : le 24 mars. A cette date, la
dette de la commune se trouve augmentée des 76 millions des dettes de feue l’Agglomération. La municipalité ne peut pas tourner autour du pot.
On
ne peut croire ni les uns ni les autres pour avoir une connaissance exacte de
la situation financière de la Ville. Chacun sait qu’il y a mille et une façons
de présenter un état financier, un budget, ou un compte. Le capitalisme a une
longue histoire en la matière.
Ces
états sont préparés en petit comité. Seuls leurs éléments accessibles à tout moment,
vérifiables par tous les individus concernés et impliqués, et en premier lieu
par les employés municipaux et les habitants eux-mêmes, permettraient un
véritable contrôle des chiffres avancés.
En
attendant, dette x, dette y, les banques font de très belles affaires à
Argenteuil comme ailleurs.
(prochain
article sur la question : retour sur les « emprunts toxiques »
de la Ville d’Argenteuil)
Amendes très amères
Les commerçants de l’avenue
Gabriel Péri viennent de recevoir de nombreuses amendes pour stationnement
illicite dans cette avenue. Un « paquet cadeau » pour des amendes
remontant pour certaines à plusieurs mois en arrière, et invérifiables puisque
ces amendes relevées automatiquement n’ont pas fait l’objet d’un dépôt-papier
sur le pare-brise !
Cela
est d’autant plus inadmissible que bien peu de parcmètres fonctionnent sur
cette avenue !
La
municipalité déclare vouloir aider l’essor du commerce au centre-ville.
Apparemment, elle aide à sa façon, genre : « amour très vache ».
Prochains
articles :
-la pétition « contre l’image
dégradée d’Argenteuil par certains médias et politiques » ;
-« emprunts toxiques » ; ;
-à propos des grandes manœuvres municipales
à l’encontre de l’espace Jean Vilar.
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