samedi 5 mars 2016

"Bavure policière" la mort d'Ali Ziri ? Circulez, il n'y a plus rien à voir


Et on va équiper la BAC de fusils d’assaut ?

 

La Cour de cassation a validé la décision prononcée par la cour d’appel de Rennes qui avait confirmé en décembre 2014 le non-lieu définitif dans l’affaire Ali Ziri. Ali Ziri, un ouvrier retraité algérien, est mort le 11 juin 2009, deux jours après une arrestation musclée par la police dans le centre d’Argenteuil.

Après six années de procédure, la déception est grande pour la famille et le « collectif Vérité et justice pour Ali Ziri ». Ce dernier dénonce « une justice à deux vitesses ». Un appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme est encore possible.

         La police n’est contrôlable que par ses pairs, et le silence règne vis-à-vis de l’extérieur de la grande maison quand il y a un souci. Cela ne lui coûterait pourtant pas grand-chose que les dérapages qui peuvent parfois conduire à la mort soient mis sur la place publique. Mais ce serait déjà trop pour elle et considérer que ce corps d’Etat n’a pas droit à un régime d’exception.

         Cette affaire s’ajoute à la longue liste de ce que l’on appelle pudiquement les « bavures policières » où il n’y a pas eu de suite, ou lorsqu’il y en a eues, elles se sont perdues dans les sables.

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