dimanche 27 mars 2016

31 mars... et après : retrait du projt de "loi El Khomri"


Le 31 mars déjà,… et après s’il n’y a pas le retrait ?

 
Cette semaine, la journée du jeudi 31 mars va être une grande journée de grève et de manifestation partout à travers le pays. Après les journées du 9, 17 et 24 mars qui ont été comme des « tours de chauffe » de la mobilisation pour le retrait pur et simple de la « loi travail », cette journée doit être une étape qui doit entraîner le développement du mouvement. Le gouvernement le sent bien, lui, qui se déclare prêt à de nouvelles modifications, mais qui devant le refus du monde du travail, reste toutefois sur la même ligne du maintien de ses attaques et de son projet.

         On nous communique que la fédération CGT des services publics vient de déposer un nouveau préavis de grève qui porte sur la période du 1er au 15 avril. Effectivement de quoi faciliter le développement de la mobilisation.

         Dès maintenant, il s’agit de discuter collectivement de comment nous envisageons la suite de notre mouvement. Pour cela des assemblées générales doivent avoir lieu. A défaut, partout où c’est possible, il faut organiser des réunions.

         C’est vrai partout à l’échelle du pays, c’est vrai à Argenteuil. A la confusion organisée par la municipalité dans les écoles où elle a sciemment confondu « préavis de grève » et « grève », il faut opposer l’organisation démocratique de la lutte nécessaire.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout le mois d'avril sera consacré à l'examen et aux amendements de la commission des affaires sociales. En Mai ce sera l'examen à l'assemblée nationale (sauf 49.3) puis au Sénat et vote au plus tard fin Juin, à la veille des congés payés. Décrets d'application durant les vacance. Donc la mobilisation peut encore se développer. Elle peut aussi cibler les édiles dont le mandat commence à sentir le sapin. L'enjeu est de taille, il s'agit d'un bond terrible vers le néant pour des milliers de travailleurs et leurs familles mais aussi pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants. 3 mois décisifs pour les arrêter face à des années de souffrances et d'humiliation en perspective. Nous devons convaincre nos syndicats que le 31 mars n'est pas la fin mais le début.

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