samedi 19 mars 2016

19 mars Algérie 1962 : l'ombre du colonialisme toujours présent comme le colonialisme lui-même



Une sale guerre coloniale

En participant aux commémorations officielles du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie, le 19 mars 1962, Hollande a déclenché les foudres de la droite et de plusieurs associations de « pieds-noirs ». Les nostalgiques des colonies n'ont toujours pas digéré l'indépendance de l'Algérie et ne supportent pas ce qu’ils appellent « une commémoration de la honte et du déshonneur ».
         La sale guerre d'Algérie fit des centaines de milliers de victimes, surtout algériennes. Elle contraignit une génération de jeunes appelés français à « avoir 20 ans dans les Aurès » sous les ordres d'officiers supérieurs, parfois tortionnaires et tous réactionnaires.
         54 ans plus tard, Hollande prétend vouloir « la paix des mémoires ». Mais il poursuit des guerres coloniales, en divers endroits d’Afrique, pour défendre, comme ses prédécesseurs l'ont fait en Algérie, les intérêts de l'impérialisme français.

         Un salut fraternel à mes amis de la FNACA d’Argenteuil jeunes des années 1960 qui n’ont jamais digéré d’être envoyés en Algérie et marqués à jamais par cette sale guerre.
         Un salut fraternel aux anciens, Algériens du même âge, habitant toujours à Argenteuil, qui subirent les horreurs de la guerre, tel cet habitant de la cité Joliot-Curie que je connais bien qui fut enfermé au Palais des sports au soir du 17 octobre 1961. DM





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