Une sale guerre coloniale
En participant aux commémorations
officielles du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie, le 19 mars 1962, Hollande
a déclenché les foudres de la droite et de plusieurs associations de « pieds-noirs ».
Les nostalgiques des colonies n'ont toujours pas digéré l'indépendance de
l'Algérie et ne supportent pas ce qu’ils appellent « une commémoration de la
honte et du déshonneur ».
La
sale guerre d'Algérie fit des centaines de milliers de victimes, surtout
algériennes. Elle contraignit une génération de jeunes appelés français à «
avoir 20 ans dans les Aurès » sous les ordres d'officiers supérieurs, parfois
tortionnaires et tous réactionnaires.
54
ans plus tard, Hollande prétend vouloir « la paix des mémoires ». Mais il
poursuit des guerres coloniales, en divers endroits d’Afrique, pour défendre,
comme ses prédécesseurs l'ont fait en Algérie, les intérêts de l'impérialisme
français.
Un
salut fraternel à mes amis de la FNACA d’Argenteuil jeunes des années 1960 qui
n’ont jamais digéré d’être envoyés en Algérie et marqués à jamais par cette
sale guerre.
Un
salut fraternel aux anciens, Algériens du même âge, habitant toujours à
Argenteuil, qui subirent les horreurs de la guerre, tel cet habitant de la cité
Joliot-Curie que je connais bien qui fut enfermé au Palais des sports au soir
du 17 octobre 1961. DM
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