Bien loin d’une vraie sécurité
Le préfet du Val d'Oise a décidé
après les attentats de novembre, et en application du plan Vigipirate renforcé
d'interdire l'entrée des parents dans les écoles publiques du département. Ce
n'est pas le cas dans tous les départements. Pas de chance pour les écoles du
Val d’Oise, car l'on se demande bien les
raisons de cette mesure qui rend particulièrement dangereux les abords des
écoles maternelles, et qui a des conséquences éducatives désastreuses.
Cela
est vrai en particulier dans certaines configurations d'abords d'écoles,
lesquelles sont extrêmement différentes selon les écoles. Mais le préfet a-t-il
pensé à cela. Cela peut-même aller jusqu’à des situations particulièrement
dangereuses.
C’est
le cas pour la maternelle Pauline Kergomard, dans le quartier des Champioux,
rue du Val Notre Dame à Argenteuil. Cette rue n’est pas large et est à double sens. Les
abords étroits de l’école sont encore diminués d’une sorte de sas qui permet
aux enseignants de pouvoir remettre sans erreur les enfants à leurs parents.
Conséquence d’un espace trop réduit pour accueillir l’ensemble des parents,
certains parmi ces derniers stationnent presque sur la chaussée.
Quant
aux contacts avec les parents, qui étaient auparavant possibles facilement dans
les classes, ils sont réduits, à l’air libre -et quand il ne pleut pas- à
leur plus simple expression. Dans les quartiers populaires, tel celui de cette
école, cela est encore plus dommageable.
Mais le préfet s’intéresse-t-il à ce genre de problème ?
On se demande en tout cas où sont les raisons de sécurité qui justifient
de tels risques et de tels dommages.
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