Comme
prévu, l’intégration des agents de l’ex Agglomération effective depuis le 1er
janvier se fait dans le flou et est propice à la dégradation de leurs
conditions de travail et d’emploi
Dans
le no-man’s land on peut être en colère
Ceux d’entre nous relevant de
l’ex-Agglomération qui n’ont pas été rattachés ni à Azur ni à Bezons sont dans
une sorte de no-man’s land : relèvent-ils vraiment d’Argenteuil ou du nouveau
territoire T5 ? Rien n’est moins clair, même si cela devrait s’éclaircir puisque
dans les jours qui viennent, les notables de ce nouveau territoire doivent
discuter de l’avenir des fameuses « compétences » : de ce qui reviendra à qui,
commune d’Argenteuil, territoire, et dans quel délai ?
Ils se croient au marché aux
esclaves ? Pourtant, l’esclavage a été définitivement aboli dans le pays en
1848 suite à la… Révolution !
Non
à la diminution de notre salaire
Le maire d’Argenteuil veut
supprimer les tickets restaurants à ceux d’entre nous venant de l’Agglomération
qui en bénéficiaient. Ces tickets-restaurants ne représentaient qu’une forme de
salaire, et une partie de celui-ci. Les supprimer revient à diminuer d’autant
notre salaire.
Non, non, et non !
Pour
un salaire qui nous permette de vivre vraiment
Les tickets restaurants sont une
forme de salaire « fragile » à l’image des primes et autres « avantages » qui
rentrent ni dans le calcul direct de notre salaire ni dans celui de nos futures
pensions de retraite.
Cette « fragilité » peut
concerner évidemment demain nos salaires eux-mêmes. Mais en attendant, la seule
voie est celle de l’intégration de toutes ces primes et « avantage » dans le
salaire.
On
n’ira pas travailler tout nu comme les Canuts lyonnais
S’il n’a pas dit non, le maire
est tout de même resté évasif quant à la question des vêtements de travail.
Étonnant, il doit tout de même
savoir que s’il n’y a pas de vêtements de travail de qualité et en quantité, il
ne peut y avoir également de travail.
Comme
on sait, la culture n’est pas la tasse de thé du maire d’Argenteuil. La salle
de spectacle Le Figuier blanc et les
médiathèques en font ou risquent d’en faire les frais
Pas
de pépins pour le Figuier blanc
À la suite des déclarations du
maire au sujet de la culture, l’inquiétude règne à propos de l’avenir du
Figuier blanc.
La crise de la culture est un
aspect de la crise de la société. La défendre c’est s’opposer à cette crise.
Le Figuier blanc a donné depuis
sept ans de beaux fruits. Les belles récoltes suivantes doivent pouvoir se
poursuivre.
Livre
en déclin, chagrin
La situation est catastrophique
dans les médiathèques de la Ville. Le recrutement d’une direction tarde à se
concrétiser. Des postes ne sont pas remplacés. A cette situation s’ajoute la
baisse des dotations.
Les ombres d’Aragon, d’Elsa et de
Desnos en sont toutes retournées.
(A suivre)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire