Des travailleurs, une classe
ouvrière
Entreprises de sous-traitance, travailleurs souvent maltraités
La semaine passée, nous étions un
certain nombre de travailleurs et de militants syndicaux à nous rassembler
mercredi à l’hôpital Simon Veil d'Eaubonne. Nous étions venus soutenir 11 travailleurs chargés de la
peinture et du nettoyage d'après-peinture sur le chantier du nouvel EHPAD de cet hôpital. Sauf
que l’entreprise chargée de ces travaux n’avait pas fourni ni contrat de
travail (hormis une déclaration unique d’embauche) ni fiche de paie à trois d’entre eux, et seulement un contrat de travail en CDD de 5 mois mais sans
fiche de paie à huit autres de ces travailleurs. En outre, ils n’ont pas été
payés de la part de leur entreprise sous-traitante à la situation légale inquiétante. L’objet
de la mobilisation était que le donneur d’ordre final de tout cela, l’hôpital
public d'Eaubonne lui-même assume la responsabilité d’une telle situation déplorable, et y
mette un terme. (A suivre).
La protection, d’abord celle des travailleurs
Aujourd’hui, un autre
rassemblement de soutien a lieu ce matin à 11 heures, au 38 rue de la Rivière à
Bezons, devant l’agence locale de l’entreprise ISS Hygiène et prévention, à l’occasion
d’une réunion d’information du personnel initiée par la CGT de l’entreprise.
Les
dirigeants de celle-ci, prestataire de service dans les métiers de
l’assainissement, de l’hygiène de l’air et de la protection incendie, compte
environ 500 salariés répartis sur 4 agences. Justement, leur objectif, sur la
base de sombres objectifs comptables, est de supprimer une des 4 agences,…
celle de Bezons en l’occurrence, et de se débarrasser du personnel qui ne
suivrait pas. Par-là, ils veulent minimiser les coûts des licenciements
économiques que l’on peut imaginer.
Une
bonne raison d’apporter là encore la solidarité des autres travailleurs.
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